Écrit par Augustin Tapé
La Côte d’Ivoire, dans sa volonté d’être éligible au Millenium Challenge Corporation (MCC), se bat pour remplir certaines conditions dans divers domaines d’activité socio-économiques. Mais certains obstacles subsistent. Ils sont dénoncés à travers un rapport d’experts de l’agence de natation Freedom House.
La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un pays émergent, respectueux des droits de l’homme à l’horizon 2020 et surtout de satisfaire aux conditions du Millenium Challenge Corporation (MCC) nécessaire dans le cadre de la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Et ce à travers une croissance économique durable et un renforcement de la bonne gouvernance. Notre pays devra cependant redoubler d’effort au regard de certains handicaps, s’il veut bénéficier d’appuis financiers, dont le montant oscille entre 50 et 350 milliards de FCFA, de la part du Congrès américain. C’est du moins les recommandations qui ressortent d’un rapport de Freedom House. L’agence de notation, à en croire les experts chargés des questions des droits politiques et civils des citoyens et de gouvernance, estime que la Côte d’Ivoire a encore beaucoup d’efforts à faire, si elle souhaite être éligible au programme MCC. La corruption continue d’exister et la justice continue de s’abstenir à poursuivre les actes de corruption, ou que les obstructions au processus de normalisation politique et au retour de la paix demeurent. «Des personnalités impliquées dans des détournements des fonds sont blanchies par les enquêtes pour des motifs politiques ; le non respect de la liberté d’expression garantie par la Constitution ; les magistrats qui ne sont pas indépendant», relève le rapport. Le document dénonce le fait que les magistrats soient exposés à des interventions extérieures ou même qu’ils soient nommés sur la base de critères politiques.
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