La brigade «El Moulatamoune» (les enturbannés) dirigée par Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, à laquelle appartient «El Mouwakaoune bidam» (les signataires par le sang), a revendiqué l’attaque terroriste perpétrée hier matin contre une base-vie Sonatrach-BP (British Pétroleum)-Statoil, à In Aménas, dans le sud algérien.
Le porte-parole de katibate El Moulatamoune (brigade des enturbannés) a annoncé hier, à une agence de presse mauritanienne, que «l’opération a été baptisée Abderrahim El Mauritani» (El Tayeb Ould Sidi Ali)», annonçant la prise en otages de plusieurs ressortissants étrangers. «Selon les premières informations, le directeur de la société enlevé est de nationalité britannique, et avec lui un Norvégien, un Français et d’autres ressortissants occidentaux», a ajouté le porte-parole de cette phalange terroriste qui a indiqué que cette opération a été perpétrée «par vengeance contre la France et les pays qui la soutiennent dans la guerre en cours».
Le porte-parole de cette brigade a revendiqué cette attaque terroriste au nom de la phalange «El Mouwakaoune bidam» (les signataires par le sang), créée en décembre 2012 par Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, comme annoncé dans notre édition datée du 7 décembre 2012.
Dans un enregistrement audiovisuel, Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, avait, effectivement, annoncé la création de cette phalange, menaçant «ceux qui planifient la guerre au nord du Mali», évoquant «l’intervention militaire étrangère au nord du Mali» qu’il qualifie de «guerre par procuration au profit de l’Occident». C’était avant l’intervention militaire au Mali et qui a commencé vendredi dernier.«Nous riposterons avec force, nous aurons notre mot à dire, nous vous combattrons jusqu’à chez vous et nous nous attaquerons à vos intérêts», avait-il ajouté.
Mounir Abi
Quelque 400 personnes retenues
Le journal français Le Figaro, citant hier une des personnes retenues sur un site BP à In Amenas en Algérie, décrit les circonstances de la prise d’otages. «Les terroristes nous ont dit qu’ils avaient miné la base», a indiqué le témoin joint par téléphone. Ce dernier affirme que 400 personnes sont retenues sur un des sites gaziers d’In Amenas, au sud-est d’Alger à la frontière avec la Libye. Il aurait déclaré aussi que «les assaillants étaient équipés de lance-roquettes». D’autres sources affirment aussi que 150 employés algériens de la filiale Cieptal sont actuellement retenus sur le site du consortium de BP. Ils n’ont pas le droit de sortir de la base».
letempsdz.com
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