Paris, voilà la source. De la catastrophe.
Et tout se fige. Et tout s’enfonce. Dans la nuit des ténèbres. Dans l’absolu de l’horreur. De l’inavouable écrit Saint Exupery. Dans un gbaka de Bisesero dans le Kibuye Tutsi.
Fleuves interminables de sang et de larmes. Du Biafra des Ibo d’Enugu. Du Katanga bientôt Kolwezy. Du Rwanda. De l’Aouzou. Du Rio de Oro. De ces terroirs magnifiques. De ces terres en révolte impuissante. Comme l’Azawad. Comme les États réputés tribaux du Fezzan, de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque.
Eh! Oui! C’est ça notre identité! C’est ça notre dignité! La vérité de nos identités encornées, blessées, cassées! Le mensonge au plus et déplis d’un consciencisme équivoque? Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Tout se mêle. Tout se chevauche. Tout se mélange. Au dialogue du fusil d’assaut. Du cadre permanent étrange. Violences inouïes! Violences terribles! Terreurs! Partout.
Les bombes Sarkozy dans le Badwê. Les bombes Hollande dans l’Azawad. Carnages. Encore et toujours. C’est la marque déposée de « nos ancêtres les Gaulois »! Sortis de Cochinchine. Chassés de l’Oranais. Déversés chez Nanna Boigny! Enkystés chez les Noirs d’Afrique noire.
Aminata Traoré applaudit! Des deux mains! La réunification de son Mali berlinois! Curieux altermondialisme. Retour sur Segou de Maryse Condé! Des expéditions négrières maçonniques. Contre les croisés musulmans!!!! Des Noirs touaregs.
Hollande nettoie sur injonction de Ban Ki Moon le Coréen. Le raciste jaune!!! Et le pays des Touaregs noirs se vide sous le napalm du franc-maçon socialiste. De Corrèze. Et les Noirs autour de Nkosazana Dlamini? On ferme le caquet! Et on se dit ce sont des Noirs terroristes. Ces Touaregs ne méritent pas de vivre! C’est bien fait pour eux! Ils n’ont pas le droit d’être dans l’Azawad. Même si c’est chez eux. Allez Hollande! Butez-les! Exterminez-nous ces barbares noirs!
Du coup, j’ai froid. Tout se glace en moi. La haine m’envahit. Et j’ai peur de moi-même. J’ai peur de ma propre personne. J’ai peur de mes éclats de mots outrés.
L’horizon libre de mes mots se ferme. Tout s’assombrit en moi.
Le jour se lève toujours
Lettê naa Lettê
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