Motion de protestation contre la venue de monsieur Dramane Ouattara en république fédérale d’Allemagne
La Côte d´Ivoire autrefois havre de paix, pays de la fraternité et de l´hospitalité, modèle d´un développement économique réussi en Afrique de l´ouest vit depuis bientôt deux décennies une grave crise sociopolitique de toute son histoire. En 1989 notre pays, la Côte d´Ivoire subit la mutation sociopolitique du monde avec l´effondrement du mur de Berlin. Houphouët Boigny, premier président de la Côte d´Ivoire, est confronté à une revendication à double face. D´une part la fronde sociale à l´intérieur du pays pour le retour au multipartisme et d´autre part les exigences des institutions de Bretton Woods. Lâché par ses alliés français Houphouët cède aux pressions internes et externes et nomme monsieur Alassane Dramane Ouattara d´abord comme président d´un comité interministériel de régulation des reformes structurelles et par la suite premier ministre tout en ouvrant le pays sur la voie du pluralisme politique. Depuis cette date jusqu´à maintenant la Côte d´Ivoire n´a plus jamais retrouvé sa stabilité politique et économique légendaire. Déjà en 1999, monsieur Alassane Dramane Ouattara frappé par un mandat d´arrêt international pour faux et usage faux et usurpation de documents administratifs promet de faire tomber le régime du président Henri Konan Bédié. Les 23, 24 et 25 décembre 1999, il exécute ses menaces par un coup d´état qui emporte le régime du président Bédié.
Malheureusement pour lui, les militaires conduit par le Général Robert Guei s´emparent du pouvoir et s´engagent dans une transition militaro civile qui débouche sur des élections libres et transparentes. Laurent Gbagbo, alors chef de l´opposition, remporte lesdites élections et prête serment le mardi 26 octobre 2000. Monsieur Ouattara non content de son écartement desdites élections appellent ses militants et autres sympathisants à descendre dans les rues pour y aller chercher le pouvoir. Il réussit ainsi à installer la chienlit en Côte d´Ivoire. Propagandiste à souhait, il réussit à vilipender la Côte d´Ivoire sur la scène internationale. Il fait accepter à la communauté internationale l´idée d´une Côte d´Ivoire xénophobe et en crise identitaire. Il ne renonce pas pour autant à ses velléités de putschiste. Dans la nuit du 7 au 8 janvier 2001, c´est-à-dire environ trois mois seulement après la prise du pouvoir par Laurent Gbagbo, des hommes lourdement armés attaquent la Côte d´Ivoire. Mais cette attaque échoue et ses commanditaires se dissimulent dans la population. De mutinerie en mutinerie, notre pays est de nouveau attaqué dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Cette mutinerie cause la mort à plusieurs milliers de nos compatriotes et se transforme en rébellion armée. Cette rébellion forme son kyste à Bouaké, deuxième ville de la Côte d´Ivoire, et s´empare des zones Nord, Centre et Ouest.
Après huit ans de cogestion du pouvoir avec les rebelles de Dramane Ouattara émaillés de plusieurs arrangements et accords politiques, Laurent Gbagbo est contraint par la France et l´Onu à organiser des élections présidentielles justes, transparentes et élargies à toutes les sensibilités politiques de la Côte d´Ivoire tout en signant à Pretoria, en Afrique du Sud un décret permettant à monsieur Ouattara d´être candidat auxdites élections. C´est dans des conditions indescriptibles et surréalistes que se dénouent cesdites élections. La France et l´Onu qui ont pris parti pour monsieur Alassane Dramane Ouattara utilisent leurs bombes et autres armements de guerre pour s´opposer à la volonté de la majorité du peuple Ivoirien. Le jeudi 03 décembre 2010, Youssouf Bakayoko, alors Président de la CEI (commission Electorale Indépendante) déjà forclos, parce que n´ayant pu donner les résultats provisoires de l´élection pendant les trois jours de délai constitutionnellement à elle accordé, fut contraint par la France et les états unis à proclamer les résultats de l´élection. Il fut conduit manu militari au QG de campagne du candidat Ouattara pour donner les résultats provisoires de l´élection qui devraient être consolidés et confirmés définitivement par le Conseil Constitutionnel.
Il proclame monsieur Ouattara vainqueur desdites élections sur la base des seuls résultats des régions du nord largement favorables à monsieur Ouattara alors que le Président Gbagbo avait engagé une procédure de contestation et d´annulation desdits résultats parce que les conditions dans lesquelles les élections se sont dans ses zones étaient non conformes aux clauses du code électoral ivoirien. Le représentant de l´Onu en Côte d´Ivoire en la personne de du Sud-Coréen Young-Jin Choi dont la tâche se limite à certifier les résultats des élections, se substitue au conseil constitutionnel ivoirien en proclamant les résultats définitifs desdites élection. Résultats auxquels s´en tiendront d´ailleurs la communauté internationale sous impulsion de la France impérialiste et esclavagiste. Le lendemain, le Prof Yao N´Dré alors président du conseil constitutionnel Ivoirien saisit la veille par la CEI du dossier proclame Laurent Gbagbo vainqueur sur la base des résultats consolidés. Après environ quatre mois de guerre civile, les militaires français et onusiens aidés des rebelles de Dramane Ouattara kidnappent le Président Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 et installent Ouattara à la tête de notre pays. Le président Laurent Gbagbo est déporté à La Haye aux Pays-Bas depuis le 30 novembre 2011 et le pays s´enlise dans la violence inouïe.
Vu le gravissime et malheureux dénouement de la crise socio politique dans notre pays, la Côte d´Ivoire,
Vu que depuis plus de deux (2) ans après le kidnapping et la déportation du Président Laurent Gbagbo, les crimes de guerre, les tortures, l´oppression, la répression, le musèlement, les emprisonnements arbitraires, les exécutions extrajudiciaires et le génocide du peuple Ivoirien poursuivent leur cours sous l´œil complice de l´ONU et la France,
Vu que depuis bientôt trois (3) ans les principes fondateurs qui président à la démocratie et au respect des droits humains sont bafoués et piétinés par le pouvoir fasciste de Dramane Ouattara en Côte d´Ivoire,
Vu que notre pays, la Côte d´Ivoire, est totalement bloqué et les Ivoiriens sont de plus en plus inquiets et traumatisés par l´incertitude constance et croissante de leur quotidien et de leur avenir,
Considérant que les discours et actes de monsieur Alassane Dramane Ouattara et son gouvernement contrarient de façon extrêmement dangereuse à la réconciliation vraie entre les Ivoiriens d´une part et entre les Ivoiriens et les autres habitants de la Côte d´Ivoire d´autre part,
Nous patriotes résistants Ivoiriens de l´Allemagne, défenseurs acharnés de la légalité et de la légitimité constitutionnelle des institutions républicaines dans notre pays,
Nous patriotes résistants Ivoiriens de l´Allemagne, défenseurs acharnés de la souveraineté, de la dignité et de l´indépendance du peuple Ivoirien,
Nous patriotes résistants Ivoiriens de l´Allemagne, défenseurs acharnés du droit des peuples à disposer d´eux-mêmes, voulons par cette motion manifester notre indignation et notre mécontentement de ce que le gouvernement allemand dirigé par la Chancelière Angela Merkel reçoive monsieur Ouattara alors que ses pratiques gouvernementales en Côte d´Ivoire rappellent étrangement les méthodes du nazisme hitlérien dans notre pays.
Nous vous rappelons madame la Chancelière que la Côte d´Ivoire est devenue un pays où les pratiques démocratiques sont méprisées et vilipendées à souhait, car monsieur Ouattara entend y asseoir son pouvoir par la terreur, les séquestrations, les enlèvements, les représailles et la torture de ceux qui contestent son régime illégitime et illégal.
Par conséquent rappelons au peuple allemand et à ses autorités que ce monsieur est un dictateur génocidaire infréquentable. Partant l´Allemagne ne devrait pas recevoir monsieur Dramane Ouattara, un fasciste, génocidaire néonazi à la solde de la France et de l´ONU pour maintenir les Ivoiriens et leur pays dans le délabrement continu si elle a réellement tourné dos au fascisme et au nazisme.
Nous interpellons les autorités allemandes plutôt que de dérouler tapis rouge en recevant ce danger permanent pour l´humanité, elles doivent obliger monsieur Dramane Ouattara à s´ engager sur la voie du respect de la différence de l´opinion politique pour que soit garantie dans notre pays une alternance politique pacifique réelle sans que les armes de guerre soient un raccourci pour tous ceux qui y ambitionnent de parvenir au pouvoir d´état.
Le régime de Dramane Ouattara imposé aux Ivoiriens par les bombes françaises et onusiennes n´est pas celui qu´il prétend être car toutes les organisations internationales qui militent pour le respect des droits de l´homme sont unanimes pour dire que le régime de monsieur Ouattara pratique une politique tribale, ethnocentrique et totalitaire. Toutes ces organisations internationales s´accordent dans l´unanimité pour réclamer à ce régime totalitaire la restauration de la démocratie et le respect des droits humains en côte d´ivoire. Ces principes fondamentaux qui ont érigé la république fédérale d’Allemagne.
Notre pays est victime d´une injustice qui dans son avènement a stoppé son fonctionnement constitutionnel pour le mettre sur la voie d´un fonctionnement anticonstitutionnel par arrangement.
Dramane Ouattara a été imposé aux Ivoiriens par la force des armes de guerre. Il n´est ni le choix ni l´aspiration du peuple Ivoirien dans sa majorité. Ses rebelles devenus FRCI, entendez, forces républicaines de Côte d´d´Ivoire ont transformé notre pays en une jungle où seuls l´argument de la force, la barbarie et la violence inouïe font office de règles. Il n´est donc pas le bienvenu ici en Allemagne, une grande démocratie dont la loi fondamentale consacre une grande part au respect des droits de l´homme et à l´intangibilité de la dignité humaine.
L´histoire est un témoignage et elle retiendra qu´un autre gouvernement allemand donne sa caution à un tortionnaire, génocidaire fasciste et néonazi pour légitimer ses crimes contre l´humanité en Côte d´Ivoire après que celui de Bismarck ait facilité et organisé le 15 novembre 1884 et le 26 février 1885 à Berlin la conférence sur le partage du continent Africain.
Jean Dekpai
Délégué Général du Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora (CPAD) en Allemagne
Commentaires Facebook