AFP
La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a estimé mardi à Abidjan que la réconciliation en Côte d’Ivoire, après une longue décennie de crise politique, était un « préalable » à la relance de la première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone.
« Sur le plan économique, la réconciliation qui présente des aspects socio-politique est un préalable nécessaire à un véritable succès », a affirmé Mme Lagarde, lors d’une conférence de presse, au terme d’une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire.
« Sur la base de la gestion des crises dont nous avons l’expérience au sein du FMI depuis 70 ans, les crises économiques se résolvent dans une approche solidaire (…) qui bénéficie à toute la population », a-t-elle ajouté.
Lundi, la patronne du FMI avait affirmé devant les députés ivoiriens sa confiance en un nouveau « miracle économique » en Côte d’Ivoire où la situation politique et sécuritaire demeure fragile, tandis que la réconciliation avec les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo patine.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a tenté de « renouer le fil du dialogue » en recevant lundi de petits partis de l’opposition pro-Gbagbo, qui ont demandé le report des élections régionales et municipales du 24 février et une refonte de la commission électorale. Mais le parti de l’ancien président était encore une fois absent.
Après une forte récession causée par la crise de 2010-2011, le pays a atteint en 2012 « plus de 8,5% » de croissance, selon la directrice du FMI.
L’objectif des autorités de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020 n’est « pas un voeu pieux », a estimé Mme Lagarde, promettant que le Fonds resterait « aux côtés » des Ivoiriens.
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