Par G.D.A. Connectionivoirienne.net | 10.12.2012
Le géant de l’agrobusiness Cargill a mis en suspens ses plans de développement local de broyage de cacao en Côte d’Ivoire. Cette décision intervient après que le gouvernement ivoirien ait annoncé des changements au niveau des prélèvements à l’exportation.
Jos de Loor, président de Cargill-Cacao et chef de la division chocolat du groupe a déclaré lors d’une interview accordée au Dow Jones Newswires que les modifications apportées à la taxe à l’exportation rendaient peu probable la possibilité pour sa société d’accroître la capacité de broyage de son usine située à Abidjan.
En effet par ces nouvelles dispositions la Côte-d’Ivoire s’attend officiellement à percevoir une taxe à l’exportation sur les produits semi-finis de cacao jusque-là exonérés de ces taxes. Seuls les produits finis étaient taxés selon l’ancienne réglementation. Le droit unique de sortie (DUS) pour les fèves de cacao et tous leurs produits dérivés en pourcentage du prix CAF de référence est selon le nouvel arrêté ministériel Nr. 764 du 16 novembre 2012 fixé à 14,60%.
La Côte-d’Ivoire vise d’ici 2015 à traiter la moitié des fèves brutes qu’elle produit avant exportation. Mais les opérateurs dans le secteur cacao expriment eux, la crainte que les modifications de la taxe à l’exportation soient susceptibles de dissuader la transformation locale, favorisant plutôt les exportations de fèves brutes.
Connectionivoirienne.net
(avec marketwatch.com)
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