Sous le président Gbagbo, la Côte d’Ivoire a connu un drame qui est resté dans la mémoire collective. Il s’agit de la mort de 19 personnes le dimanche 29 mars 2009 à l’occasion du match Côte d’Ivoire-Malawi comptant pour les éliminatoires du Mondial 2010 au stade Houphouët-Boigny. Ce sont des gens venus assister à un match de football. Le caractère accidentel était avéré, mais cela n’a pas empêché l’Etat de prendre ses responsabilités. Les responsables d’organisation ont été poursuivis par la justice. Le président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma a été entendu. Le premier responsable de l’organisation, Anzouan Kacou a été condamné à une peine de prison. Parce que la justice a estimé qu’il n’a pas pris des dispositions suffisantes pour éviter un tel drame. Aujourd’hui cette même Côte d’Ivoire vient de connaitre son énième drame sous Ouattara. Plus de 60 morts sous les feux d’artifice et les lumières installés au Plateau. Il s’agit des gens venus regarder ces lumières et feux d’artifice. Quel sort sera réservé aux organisateurs ? Les Ivoiriens ne doivent pas rêver. Depuis son accession au pouvoir, le régime d’Alassane Ouattara n’a jamais condamné pour des drames. Le cas de l’accident du bus de la Sotra est bien connu. Comment peut-on comprendre que des individus viennent regarder des jeux de lumière avec des couteaux ? Où était la police ? Il n’y avait pas de sécurité. Dans un pays normal, Hamed Bakayoko devrait rendre sa démission et les principaux organisateurs poursuivis. Mais ce ne sera pas le cas. Dommage !
Ephrem Touboui in Notre Voie
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