C’est dans l’exercice du pouvoir politique, que dès l’an 2000, Laurent Gbagbo l’avait compris et dit:
«Si j’avais su, que les ivoiriens aimaient autant l’argent, je n’aurais pas fait trente ans d’opposition, en croyant à des idées».
Alors pour piéger, ceux qui n’ont pas de conviction politique pour résister à la tentation financière, il les encouragent:
«si ton adversaire politique te donne de l’argent, prend le, et fait ce que ton cœur te dit».
Certains, en ont fait une morale pour, justifier ainsi, leur manque de convictions politiques, et de détermination, pour le pays.
Car, si tu prends en cachette, l’argent de l’adversaire, en vue de le combattre, avec son propre argent. Sache qu‘il va, rapidement diffuser, l’information de ta corruption, en direction de tes amis, pour mettre en doute, ta moralité politique.
Mais, les ivoiriens aiment l’argent, si bien, qu’ils bradent leur dignité, pour avoir le confort matériel.
Car, il faut avoir perdu toute sa dignité, pour collaborer avec Alassane Ouattara, le père de la dictature primitive d’Abidjan, qui a refusé le combat pacifique pour la démocratie, en venant, armé de fusils en septembre 2002, pour tuer la Côte-d’Ivoire, au nom des peuples du nord.
Véritable démon en chair, Alassane Ouattara, est un criminel froid, au service du mal. Car, c’est sans émotion, qu’il capture et déporte Laurent Gbagbo, comme un être vil, pour lui avoir refusé la victoire des urnes (version CEI) .
Sous l’œil des caméras, c’est avec une certaine délectation jubilatoire, qu’il fait maltraiter par les FRCI, l’épouse (Simone), et fait battre à sang l’enfant (Michel), juste pour être la femme et le fils de Laurent Gbagbo.
Même le tribunal de la CEDEAO, qui s’est prononcé en Mars 2012 à Cotonou, sur la libération rapide de Michel Gbagbo, emprisonné injustement et piqué par un Scorpion dans sa cellule, n’émeut pas Alassane Ouattara.
Dans nôtre pays, c’est Alassane Ouattara qui a inventé, (dans la tradition des grands seigneurs de guerre, bambara du 12è siècles) la culture du: tuer pour tuer. Il a ainsi créer les conditions de la peur pour l’intégrer dans l’inconscient collectif du peuple, qui l’acceptera, selon lui, pour avoir la paix.
Dans l’arrogance verbale des dirigeants du RDR, à travers les invectives quotidiennes d’Amadou Soumahoro qui affirme, sans détours: « Nous allons mater le FPI. » On perçoit chaque jours, la rhétorique de la violence, comme instrument d’intimidation, du peuple ivoirien.
J’étais à Abidjan, depuis février 2011. Au milieu des bombes, pleuvant sur la ville, dès le soir du 27 mars, j‘ai vu les hélicoptères français, volés sur les toits, tirant à vue, pour, décourager toutes résistances.
L’après midi du 12 avril, 75.000 Frci et 18.000 Dozos s’abattent sur la ville (de 7 millions d‘habitants), pour faire main-basse sur les biens et les personnes.
On a vu arriver, des FRCI affamés, par plusieurs jours de maquis, entrer, par vagues de 200 dans les quartiers, dans les maisons, les villas et les immeubles, casser les portes des appartements, violer les femmes, poursuivre les bété (ethnie de Gbagbo), et se partager les biens, de ceux qui ont fuient les combats.
Rançonner systématiquement, ceux qui ont encore de l’argent, pour payer leur survie. C’est 10.000 CFA, par porte et par jour, sans compter le petit-déjeuner, le déjeuner et le diner, qui nous étaient imposer, à livrer à nos geôliers.
Ensuite payer, pendant trois mois, payer une cuisinière, pour faire à manger à une soldatesque venu pour tuer.
Avec, en permanence, une escouade de FRCI, qui campait devant les villas et résidences, alors que les quartiers populaires étaient livrés, à la violence gratuites ….
C’est dans cette ambiance, d’occupation, que nous avons vu (à travers les médias) tous les présidents d’institutions LMP, sommés de se rendre au golf Hôtel, pour rendre les honneurs à Alassane Ouattara, devenu le « président de la Côte-d’Ivoire vaincue. »
Plus grave, une délégation du FPI, se rendre à la primature dès la fin du mois de mai 2011 (soit un mois après l’arrestation de Laurent Gbagbo) pour discuter avec Soro Guillaume (premier ministre de Ouattara), de la question de son rentrée au gouvernement.
Une doléance, que Soro guillaume, chargé par Alassane Ouattara de former le premier gouvernement de l’après guerre, refuse, en proposant deux ministères au FPI, qui en voulait six, au nom des accords de Marcoussis.
C’est au vu, de ces tractations de coulisses, qui surviennent, un mois à peine, après l’arrestation ignoble de Laurent Gbagbo, par les pro-Ouattara, que, dès le mois d’août je décide de donner de la voix.
Surtout pour relancer le combat de la résistance et contrer toute tentative souterraine de rapprochement avec le pouvoir d’Abidjan. A la une du journal: « Aujourd’hui » j‘affirme, que: « Ce régime, ne peut pas durer… »
C’est ainsi, vers fin août 2011, des rumeurs de coups d’état, contre Alassane Ouattara, se propagent. En septembre, elles s’amplifies.
Ce sont des pro-Gbagbo de l’intérieur, qui entretiennent le peuple ivoirien, angoissé par l’occupation des FRCI, sur une éventuelle opération militaire de libération nationale.
Il est donc question de faire, beaucoup de provisions, car l’opération qui devait être violente, allait paralyser la ville, voire le pays, pendant le temps, que va prendre, l‘évacuation de l‘envahisseur, venu du nord. Mais rien ne vient… Et, le peuple espère.
En octobre 2011, après une nouvelle sortie médiatique dans le journal: Le temps , je suis convoqué le 14 octobre, au ministère de l’intérieur par Ahmed Bakayoko, qui m’envoie chercher par le directeur de la DST, parce qu’il n’apprécie plus, ce qu’il appelle: « les dérives verbales contre le président Alassane Ouattara. »
Mais, l’entretien tourne court, quand le ministre de l‘intérieur de Ouattara, affirme ceci: « Monsieur Doza, vous êtes un grand journaliste que j‘admire, depuis que j‘étai à l’Université. Mais sachez qu’ici à Abidjan, il ya des FRCI que, ni moi, ni le président, ne maîtrisons pas… »
Malgré cette menace à peine voilée, non seulement je reste à Abidjan, mais je m’entête à vouloir dénoncer, la forfaiture Ouattara.
Le 27 février 2O12, je déclare encore, dans le quotidien d’Abidjan, que: « Laurent Gbagbo à été empêché de gouverner, par les hommes de Ouattara, encagoulés dans la rébellion dès 2002.(…)Alors cessons de mentir, nous verrons Ouattara à l’œuvre quand il sera bientôt dans la même situation… »
C‘est la goutte d‘eau qui fait déborder le vase. Le « Nouveau réveil du 29/2/2012», quotidien d’Henri Konan Bédié, véritable bras politique d’Alassane Ouattara, me dénonce aux FRCI, en écrivant: « (…) depuis quelques temps, les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo ne cachent pas leurs intentions subversives vis-à-vis du pouvoir en place. A l’instar de Bernard DOZA (in le quotidien d’Abidjan du lundi 27 février), ils ébruitent des scénarios visant à renverser les institutions de la république. Et effectivement ils ne dorment pas. »
C’est sur les conseils pressants, de certains camarades de la lutte intérieure, que je sors de la Côte-d’Ivoire, le 23 mars 2012, vers le Bénin.
Où je me met en retrait stratégique, pour travailler à la chute d’Alassane Ouattara, le génocidaire du peuple autochtone, au profit de la troisième génération des immigrés africains, de Côte-d‘Ivoire.
Avec, l‘installation progressive de la dictature, voit le jour à Paris, Londres, Rome, Washington, surtout dans les diasporas ivoiriennes, des organisations éparses au nom de Laurent Gbagbo.
L’ancien président ivoirien, grande victime de l’impérialisme, devient de facto, le fond de commerce, de tout ceux qui l’ont utilisé et abandonné à Abidjan, aux mains des pro-Ouattara.
Profitant de l’émotion du peuple ivoirien, ils obligent à des cotisations de fonds et encaissent des sommes énormes, en direction des pro-Gbagbo, principalement du Ghana.
Les pro-Gbagbo du Ghana étant censés devenir, dans la douleur des ivoiriens, expropriés de leur terre, les sauveurs de la nation, par l‘organisation d‘une opération militaire contre le génocidaire d‘Abidjan.
Mais, au fil des jours, rien ne se passe.
C‘est alors que, la guérilla du « commando binguiste » apparait. Les frappes militaire du commando binguiste, contrairement aux affirmations de Soro Guillaume (qui, dans une démarche corporatiste (FESCI), accusent Damana Pickas), sont en réalité, le fait de jeunes volontaires ivoiriens nationalistes. En fait, des rescapés de la bataille d’Abidjan, qui ont choisi le maquis, en devenant des francs-tireurs, pour la libération de la Côte-d‘Ivoire.
C’est donc le commando binguiste, qui, depuis le 10 décembre 2011, avec la première attaque de Bangolo en octobre 2011 et la dernière à yopougon toits rouges, en décembre 2012, s’est signalé comme la seule alternative armée, face à la dictature d’Abidjan.
En cette fin d’année 2012, du côté des partisans LMP de l‘intérieur, comme ceux de l‘exil, qui sont désormais loin du combat de la libération nationale, c’est la cour à Alassane Ouattara.
Ainsi à la veille des élections municipales de février 2013, des partis politique suscités par des promesses financières, se créent, chaque jours.
Certains barons qui n’hésitent pas, demande même, au dictateur d’Abidjan de précipiter, le financement des partis, en vue de la campagne des municipales.
Dans cette opération de charme, organisée, le grand perdant du deal, c’est le peuple ivoirien, qui blessé dans sa chair, regarde et attend, la libération.
Envahi dans son propre pays, par la légion tribaliste du nord. C’est un peuple ivoirien, qui scrute l’horizon ténébreux de la dictature-Ouattara, dans l’espoir, d’un lendemain meilleur, tout en comptabilisant les actes posé par ces leaders, qui trahissent la lutte au quotidien.
Ces collabos, doivent savoir qu’ils seront jugés par le peuple ivoirien, qu’ils trahissent au nom d’intérêts mesquins.
Les collabos ont existés dans la France occupée, pendant la seconde guerre mondiale. Mais, ils ont été arrêtés et rapidement exécutés, sans jugement par les patriotes à la libération.
C’est pour cela que, journaliste-écrivain, observateur de l’espace politique ivoirien de ces vingt dernières années, je demande au peuple ivoirien de prendre son destin en main.
Je lui conseille de ne plus rien attendre, qui puisse venir, ni du Ghana, ni du Togo, encore moins du Libéria. Car personnes ne viendra, pour le libérer de la dictature-Ouattara.
Peuple occupé, il voit par lui-même, que les promesses de la libération nationale de la Côte-d’Ivoire, s’étiolent de jours en jours, au profit d’Alassane Ouattara, qui s’installe progressivement, depuis le 11 avril 2011, grâce au pacte signé avec certains pro-Gbagbo en exil.
Le génocidaire, est même venu à Paris, au micro d’Europe 1, pour appeler les PME et PMI françaises à venir s’installer dans le nouvel Eldorado du capitalisme tropical, car le calme serait revenu à Abidjan, après quelques poussées de violence. Et il a été démenti de l’intérieur, par le commando binguiste.
C’est donc de l’intérieur, que surgiront les soldats, pour la libération nationale, allant vers la constitution d‘une nouvelle armée, à la dimension du peuple de Côte-d’Ivoire, grande figure économique de l’Ouest africain.
Bernard DOZA, journaliste-écrivain, en retrait à Cotonou.
[Facebook_Comments_Widget title= »Commentaire Facebook » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »570″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook