Les populations d’Ayamé ont failli passer la pire fête de Noël n’eut été la vigilance des Forces républicaines.
Elles reviennent de loin les populations d’Ayamé. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2012, des assaillants ont manqué de sauter le pont et le barrage hydro-électrique de la ville. Objectif: couper cette localité de la ville d’Aboisso en vue d’y créer une rébellion. Ils ont été freinés dans cette entreprise criminelle par les forces spéciales. Dans leur ligne de mire, Brou Aka Louis Blaise, maire d’Ayamé, et secrétaire exécutif de la conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Selon des sources militaires, 600 jeunes, recrutés au Ghana, dont un grand nombre a été déployé dans des localités non loin d’Ayamé, ont été formés. Leurs complices les attendaient sur place pour mettre à exécution leur plan. Voici l’information telle que rapportée par une source militaire suite à l’arrestation de deux jeunes par les Forces spéciales à Ayamé. L’un, Kouassi Célestin, avait le plan d’attaque de la ville. Ce plan indique, selon nos sources, que le pont devait être sauté dans la nuit du 24 au 25 décembre. «Sur le plan, le pont est entouré, et il est écrit, à détruire les 24 et 25. Le domicile du maire est aussi entouré. Le nombre de personnes et de munitions qu’ils devaient y avoir à chaque endroit dans leur plan sont soigneusement marqués sur leur carte. C’était pour nous détruire carrément », s’effraie notre source. Kouassi Célestin, pêcheur, a été pris le dimanche 23 décembre après la messe, avec un de ses complices venu le trouver le même jour. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver le plan d’attaque. Dans le répertoire d’appel, on note que tous ses coups de fil de la semaine sont venus du Ghana, du Togo et du Bénin. Selon les mêmes sources, c’est le samedi 22 décembre que les forces républicaines ont pris position à Ayamé. Ils ont bouclé, à la surprise générale, toute la zone. C’est avec cette découverte que les populations ont su la raison de la présence de ces hommes dans leur village. «Ils n’avaient affaire à personne sauf si tu as une allure bizarre. Ils fouillent seulement les coffres des véhicules et les personnes qui ont des sacs bizarres », indique un habitant d’Ayamé. Selon une source introduite au sein des Forces spéciales, ceux qui se hasarderont dans cette entreprise vont échouer. «Dommage pour les volontaires pour l’opération du Sud-Comoé qui a pour objectif d’établir la base arrière de KB. La réaction sera sans pitié même pour toute autorité militaire, civile, administrative ou coutumière», martèle, furieux, un combattant. En tout état de cause, les Forces spéciales sont en alerte maximale dans le Sud-Comoé et sont prêtes à parer à toute éventualité.
L’Expression
Par Ahoussi Delmas, Correspondant régional
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