Côte d’Ivoire – Arrestation de présumés auteurs d’une attaque avortée

Archives San pedro

YAMOUSSOUKRO (Xinhua) – Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) basées à Yamoussoukro (centre, 230 km d’Abidjan) ont arrêté des militaires et des civils suspectés de fomenter une attaque de la ville, a-t-on appris mercredi de source policière.

Selon la source policière, des soldats de connivence avec ceux qui ont attaqué l’escadron de la gendarmerie nationale de Yopougon- Toits Rouges (Abidjan) vendredi devraient concomitamment attaquer la ville de Yamoussoukro mais l’écoute de leurs messages et appels téléphoniques a permis de tuer leur projet dans l’œuf.

Les investigations conjuguées de la police et de la gendarmerie à Yamoussoukro ont permis l’interpellation, dans un premier temps, de deux militaires et d’un civil, coordonnateurs de l’opération, qui ont été entendus par la police avant leur transfert à la Direction de la surveillance du territoire (DST) à Abidjan.

Certains de leurs complices locaux ont aussi été interpellés notamment un agent des Eaux et forêts et un militaire transférés eux aussi à la DST à Abidjan pour y être entendus.

D’autres personnes citées sont activement recherchées, toujours selon la source policière.

« Ils savent qu’ils ne peuvent pas prendre la ville (Yamoussoukro), leur intention est d’installer la chienlit de sorte à faire peur aux investisseurs en donnant au pays une image d’insécurité généralisée », explique la source.

« Aucun doute que nous allons les pêcher un par un », assure-t-elle.

Deux attaques simultanées vendredi du camp de gendarmerie de Yopougon à Abidjan et d’un poste de contrôle de l’armée à Agbahou par des individus armés non identifiés ont fait au moins un mort.

Quelques jours plus tôt, deux attaques contre les positions de l’armée ivoirienne dans la région d’Agboville (sud, 80 km d’Abidjan), avaient fait deux blessés parmi les militaires ivoiriens.

Ces attaques ont été suivies lundi d’une tentative de prise du camp de gendarmerie d’Agban, la plus grande caserne de gendarmerie d’Abidjan.

Au moins une quarantaine de personnes dont des gendarmes ont été arrêtées à la suite du coup manqué d’Agban.

Ces velléités de déstabilisation interviennent après une période d’accalmie qui a suivi les attaques meurtrières et répétées début juin contre des positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire.

Le gouvernement avait accusé des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo d’être les auteurs de ces attaques, ce qu’a démenti le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir).

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