Nous vous proposons le communiqué du dernier comité central du FPI tenu le samedi dernier. Un comité central qui a demandé au secrétariat général du parti de produire ‘’dans les plus brefs délais, une déclaration sur la gouvernance de M. Alassane Ouattara’’. Le président Miaka Ouretto tient une conférence de presse, aujourd’hui, jeudi à la suite du comité central et 24 heures après l’ouverture du dépôt des candidatures à l’élection municipale et régionale, prévue le 24 février prochain. A noter que le FPI, au cours du comité central de samedi, a rappelé la ferme volonté du parti d’aller aux différentes élections en Côte d’Ivoire.
Adoptée en juillet 2012, la résolution 2062 a fait l’objet de tentatives de vulgarisation par Lider et les partis membres du cadre permanent de dialogue (CPD). A la faveur du rappel par le FPI, de cette résolution, nous en ressortons quelques points, relativement au dialogue politique et au processus électoral.
(…) 10. exhorte le Gouvernement ivoirien à prendre des mesures concrètes pour prévenir les violences intercommunautaires et y réagir en essayant de dégager un large consensus national sur la façon de ré- gler les questions d’identité et de propriété foncière;
11. Se félicite que le Gouvernement ait entrepris d’intensifier le dialogue politique avec l’opposition, y compris avec les partis politiques non représentés à l’Assemblée nationale, demande au Gouvernement ivoirien de continuer de prendre rapidement des mesures concrètes à cette fin et de ménager un espace politique à l’opposition, demande également à tous les partis d’opposition de jouer un rôle constructif et de concourir à la réconciliation et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à exercer ses bons offices pour faciliter le dialogue entre tous les acteurs politiques;
12. Prie instamment le Gouvernement ivoirien de veiller le plus rapidement possible à ce que, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, tous les auteurs de violations graves des droits de l’homme ou d’atteintes au droit international humanitaire, en particulier celles commises pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, soient traduits en justice, comme le lui imposent ses obligations internationales, et à ce que tous les détenus soient informés de leur statut en toute transparence et engage le Gouvernement ivoirien à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale; (…)
16. Demande au Gouvernement ivoirien et à tous les acteurs politiques de veiller à ce que les prochaines élections locales soient ouvertes, transparentes, libres et régulières et se déroulent dans le calme, et à ce qu’elles favorisent la représentativité politique et la réconciliation, en choisissant une date opportune, en assurant la sécurité et en procédant aux réformes électorales utiles, souligne qu’il incombe au premier chef au Gouvernement ivoirien d’organiser les élections locales et, à cet égard, prend note de la demande adressée à l’Organisation des Nations Unies par le Gouvernement ivoirien et autorise l’ONUCI à apporter au Gouvernement ivoirien, si nécessaire et à sa demande, une assistance appropriée pour la tenue de ces élections, en fonction des ressources et des capacités dont elle dispose et dans les zones où elle est déployée, sans préjudice des grandes priorités de son mandat, énoncées au paragraphe 2 ci-dessus; (…)
22. Prie le Secrétaire général de procéder à une évaluation de la situation en Côte d’Ivoire de façon à lui présenter, le 31 mars 2013 au plus tard, un rapport spécial précisant : i) les critères à l’aune desquels il convient de suivre et mesurer les progrès accomplis sur la voie de la stabilité à long terme de la Côte d’Ivoire, ainsi que les jalons permettant de planifier la transition; ii) des recommandations concernant les éventuelles modifications de la structure et des effectifs de l’ONUCI, en particulier de ses composantes mili- taire et de police, compte tenu de la situation sur le terrain et des menaces pesant sur la paix et la stabilité durables en Côte d’Ivoire et de la capacité des institutions ivoiriennes de remédier à ces problèmes;
iii) les moyens de renforcer les mécanismes de coopération entre l’ONUCI et la MINUL, notamment pour la conduite d’opérations conjointes et coordonnées le long de la frontière et au-delà, qui seront déterminés en étroite concertation avec les parties prenante concernées, y compris les Gouvernements ivoirien et libérien, la MINUL et les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police; iv) l’état de la mise en œuvre de la stratégie de l’ONUCI en matière de protection des civils;
23. Prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’étape avant le 31 décembre 2012 et un rapport final avant le 30 juin 2013 concernant la situation sur le terrain et l’application de la présente résolution.
24. Décide de rester saisi de la question.
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