Officiellement interdite par les autorités gouvernementales dans le souci de préserver la quiétude des populations durant ces fêtes de fin d’année, l’interdiction de la vente des pétards et autres explosifs n’a pas été respectée dans la commune d’Abobo. Ce qui a quelque peu affolé certaines populations avec les bruits assourdissants de ces explosifs. C’est le constat que nous avons pu faire dans la nuit du 24 au 25 décembre dernier dans ladite commune, notamment, aux abords de la mairie et dans quelques sous quartiers. En effet, pendant que les fidèles chrétiens s’attelaient à investir les temples et églises pour la célébration de la messe marquant la naissance du Christ, certains individus, généralement des adolescents, en possession de ces explosifs, les lançaient dans les rues. Toute chose qui a dissuadé certains fidèles à aller accomplir leur devoir, car, la plupart d’entre eux gardent de mauvais souvenirs de la récente crise postélectorale de 2011 et ses nombreuses détonations d’armes diverses. Au delà du stress et la peur qu’entraînent ces pétards, leur explosion peut créer des lésions graves en cas de contact lors de la détonation. Par conséquent, les autorités se doivent de veiller à l’application stricte des décisions qu’elles prennent afin de permettre aux populations de fêter dans la quiétude et la sérénité.
L. Barro
L’Intelligent d’Abidjan
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