Le vol spécial a atterri au petit matin du samedi à Mangalore International Airport après un retard de 24H, dû à des problèmes techniques. Une messe publique de requiem prévue hier vendredi avait du être annulée.
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Par Connectionivoirienne.net avec daijiworld.com (Inde)
Mangalore (Inde) L’arrivée de la dépouille mortelle du défunt Nonce apostolique en Côte-d’Ivoire Monseigneur Ambrose Madthade, a été retardée en raison d’une anomalie technique dans le vol spécial qui transportait le corps.
Bien que le vol soit prévu pour atteindre Mangalore à 10H30 heure locale le vendredi 14 décembre, on apprend qu’un problème technique a dû contraindre l’avion à une escale en terre d’Éthiopie.
Pour l’heure aucune confirmation officielle quant au moment où le vol devait arriver à destination.
Prévus pour faire escale à Mangalore, les restes mortels du Nonce seraient désormais directement conduits à Beltangady, depuis l’aéroport international de Mangalore, où les derniers sacrements devaient avoir lieu.
La délégation ivoirienne aux obsèques en Inde, est conduite par l’ex ministre de l’Économie et des Finances, actuel ministre des affaires étrangères Charles koffi Diby.
Suivez les obsèques en direct en allant sur ce lien:
Pour Banny « Le Nonce apostolique Madtha est mort en martyr »
A la faveur de l’ouverture, hier, à Grand-Bassam, d’un séminaire de formation des organisations professionnelles des médias ivoiriens sur les missions de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny a rendu un vibrant hommage au Nonce , Ambrose Madtha, qui a péri, samedi dernier, dans un accident de la circulation à Man. «C’est un grand homme qui a œuvré inlassablement pour que notre pays retrouve la paix. Il s’est offert en martyr. Il est mort en martyr sur le chemin de la recherche obstinée de la paix», a Banny, ajoutant que «la Côte d’Ivoire a beaucoup reçu de ce Nonce qui, en si peu de temps, a su incarner la Côte d’Ivoire», au point qu’ «il a été perçu comme un pape». Devant le monde des médias, Charles Konan Banny a rappelé que «la réconciliation qu’il conduit est « inclusive» et « participative». et que chacun doit contribuer à «chasser du débat, la violence physique et verbale». «Je reçois des échos des Ivoiriens qui ont compris qu’il y a de petits malins qui voulaient faire de petites querelles après la grande querelle et que cela ne sert à rien », a poursuivi Banny qui, à un an de la fin de son mandat de deux ans, a annoncé des consultations générales pour bientôt. Elles seront suivies de séances de déposition de la part des victimes et couronnées par des audiences publiques, sorte de «tribunaux du pardon.» Aujourd’hui s’achève le séminaire. Il doit aboutir à l’adoption et à la signature, d’une charte entre les médis et la Cdvr. Signe de l’intérêt du sujet, la plupart des organisations des médias ont répondu à l’appel. l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (unjci), l’Organisation des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Ojpci) et le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), notamment.
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BENOIT HILI
Envoyé spécial à Bassam
Le Nouveau Réveil
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