Diomandé Marie Thérèse, présidente fondatrice de la Fédération des Femmes Leaders des Montagnes (FEFELEM) est très en colère. Se sentant négligés, voir même abandonnés après avoir pris une part active dans la « révolution » ivoirienne, elle interpelle Soro Guillaume et le Gouvernement de Côte-d’Ivoire. « (…) Quand la crise de 2002 a éclaté en 2002, nous sommes restés sur place dans l’ouest de la Côte-d’Ivoire pour soutenir la rébellion, non seulement parce-que j’ai perdu mon mari qui était commissaire de police, mais aussi pour encadrer les femmes et les enfants. Nous avons créée des coopératives féminines, participé à l’ouverture des écoles, à l’organisation des cabinets civils des état-major FN-CI dans la région des montagnes, de la filière bois, café cacao et la récupération des enfants orphelins du fait de la crise. Mais voilà que la révolution a abouti et nous sommes oubliés. Ca, ce n’est pas normal » s’indigne dame Diomandé Marie Térèse, mère de 4 enfants qu’elle a d’ailleurs du mal à scolariser aujourd’hui parce-que sans mari et sans soutiens. Selon celle-ci, si le combat mené par les FN-CI était noble, il serait bon de ne pas laisser tomber ceux qui ont avec toute leur énergie accompagné cette « révolution ». « Moi j’ai des orphelins, des veuves et des femmes désœuvrées dans le dos. C’est pourquoi j’interpelle le Président de la république, la 1ère dame, le président de l’assemblée nationale et celui de la CDVR pour ne pas que l’on nous oublie, mais aussi et surtout solliciter de tous nos vœux leur soutien » plaide dame Marie Thérèse présidente de FEFELEM.
Doumbia Balla Moise
District des montagnes
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