Un an après sa « déportation » la galaxie Gbagbo plus que jamais divisée
Par Louty avec G.D.A. | Connectionivoirienne.net 29.11.2012
« LIBEREZ GBAGBO !…. » demande un ex Conseiller en Communication de Laurent Gbagbo à l’occasion de l’AN 1, de ce qui est considéré par ses partisans comme sa « déportation ».
Pour rappel, Laurent Gbagbo en détention dans le nord de la Côte-d’Ivoire après sa « capture » par les forces spéciales françaises de l’ONUCI le 11 avril 2011, fut transféré dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 novembre de cette meme année, au complexe pénitentiaire de Scheveningen [ONU], dans la banlieue de La Haye au Pays-Bas. Au petit matin du 30 novembre à 3H45 heure locale, le Gruman IV transportant l’ex homme fort ivoirien atterrissait à Rotterdam-The Hague Airport. Le lundi 5 décembre 2011, le « suspect » Gbagbo était présenté aux juges de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour vérification d’identité et notification des 4 crimes retenus contre lui. Un an plus tard, son procès n’a toujours pas débuté. Entre temps, selon plusieurs signaux, son épouse légale Simone Gbagbo inculpée par la CPI depuis février 2012, serait sur le point d’être transférée à son tour dans les geôles de Scheveningen.
« Partisans » divisés
Sur le plan politique et stratégique, des divergences entre ses partisans se font de plus en plus sentir sur la conduite de la « lutte ». La direction statutaire du Front Populaire Ivoirien [en tournée en Europe] fait en effet l’objet de critiques acerbes de « Gbagboistes » et de « Résistants », qui la taxent de velléités de collaboration avec la France [PS] et le pouvoir Ouattara sous la médiation du président Sénégalais Macky Sall. Selon plusieurs observateurs, la lutte entre ces « radicaux » et le FPI, ressemblerait aux rapports FPI-Cojep de Blé Goudé, entre 2003 et 2010. « Ce sont des opportunistes, ils disent qu’ils ne sont pas FPI, mais trouvent dans les malheurs de Gbagbo et de nos camarades une occasion de satisfaire leurs ambitions opportunistes. Où en sommes-nous après tous les bruits ? Allons-y désormais dans le calme, faisons la politique, et non pas de l’activisme opportuniste pour ne pas dire lucratif » nous indique ce matin un haut responsable du Front Populaire Ivoirien (FPI) contacté à Abidjan. « Qu’ils constituent leurs propres partis politiques, libre à eux de classer leurs partis d’idéologie Gbagboiste. On est fatigué des agissements du type de Blé Goudé. C’est tout ce cafouillage qui nous a fait perdre le pouvoir » conclura-t-il amer. Enfin, le président par intérim du FPI, Miaka Oureto et sa délégation rencontreront ce jeudi et vendredi les militants Frontistes et les « Gbagboistes-résistants » de France. Des rencontres qui s’annoncent houleuses.
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Encadré:
LIBEREZ GBAGBO ! Il y a un an, jour pour jour, le Président Laurent Gbagbo était déporté aux Pays-Bas, précisément au centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Je sais que c’est une épreuve extrêmement difficile et éprouvante pour toutes les personnes qui lui vouent un grand respect et une grande admiration. Je pense à ses enfants, à sa famille, aux militants du Front populaire ivoirien (FPI), le parti qu’il a fondé en 1982, ainsi qu’aux Ivoiriens, Africains et citoyens du monde, mobilisés contre cette injustice. Le Président Gbagbo est victime de la politique du double standard. Le digne fils de l’Afrique est incarcéré par une juridiction instrumentalisée pendant que les vrais coupables errent chez leurs maîtres. Sa détention est arbitraire et illégale. C’est pourquoi nous ne devons pas perdre de vue l’essentiel : mener sans relâche le combat jusqu’à ce que le Président Gbagbo recouvre sa liberté.
AT
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Lu pour vous – Abel Naki, l’homme qui voulait liquider la résistance patriotique. Un loup dans la bergerie. Toutes les preuves de son imposture
Source: CIVOX. NET
Jeudi 29 novembre 2012
Création du CRI-PANAFRICAIN: Bref rappel historique
A l’origine du CRI-PANAFRICAIN (Conseil pour la Résistance Ivoirienne et Panafricaine) était le Comité de Crise et d’Éveil créé par Willy Bla à la résidence de Pierre Kipré, ex-ambassadeur de Côte d’Ivoire en France. C’était dans la période où les partisans d’Alassane Ouattara réussirent à s’emparer des locaux de l’Ambassade. Dans ce contexte, il était question de mener un front d’opposition à la résidence de l’ambassadeur, afin d’éviter qu’il soit délogé par les partisans d’Alassane Ouattara. Pour mener ce front, un appel à la désobéissance devait être lancé. C’est pour donner un écho médiatique à cet appel à la désobéissance qu’Abel Naki fut sollicité en tant que cameraman. C’est aussi à cette occasion qu’il put intégrer le groupe. Compte tenu de l’affluence de nombreux africains intégrant le Comité d’Eveil et de Crise à la résidence de l’Ambassadeur Pierre Kipré, la décision du changement de dénomination a été prise. C’est ainsi que le Comité de Crise et d’Éveil est devenu CRI-PANAFRICAIN. Ce nouveau sigle et cette nouvelle dénomination ont été adoptés par tous pour mettre l‘accent sur le caractère ivoiro-panafricain de la lutte. Serges Echiman est le premier Président, dépositaire légal de l’Association CRI-PANAFRICAIN, Abel Naki en fut le premier Coordinateur, Willy Bla, le premier porte-parole jusqu’à ce jour. Après plus de trois mois de gestion de la Coordination de l’Association, n’ayant donc pas respecté les règles fixées, (le mandat du Coordinateur étant fixé pour trois mois sur la base du principe de gestion tournante), Abel Naki prit la décision de quitter le CRI-PANAFRICAIN. Il quitta le Mouvement en prenant soin de confisquer tous ses documents officiels. Toutes les démarches initiées pour le ramener au sein du groupe ont été vaines.
Les raisons du départ du Cri-Panafricain
Dans une interview réalisée par Joséphine Ahizé et Ouattara Safiatou et publiée le 12 octobre 2012 sur les sites d’information Afrik53.com et Ivorian.net, Abel Gohou Naki a annoncé son départ du Cri-Panafricain (Conseil pour la résistance ivoirienne et panafricaine). Pour Abel Gohou Naki, sont départ du Cri-Panafricain a été motivé par l’impératif de mener la Révolution en Côte d’Ivoire. Il était donc nécessaire de quitter le terrain de la résistance qui, selon lui, ne produit aucun effet concret. «C’est le lieu d’appeler, ici et maintenant, tous ceux qui pensent que la libération du peuple noir et l’indépendance des pays africains ne s’octroient pas, mais s’arrachent, à nous rejoindre au sein du Congrès pour la Renaissance Ivoirienne et Panafricaine (… ) Le Conseil pour la résistance ivoirienne et panafricaine doit continuer le combat de la résistance ; nous, nous préparons à la révolution. », avait soutenu Abel Gohou Naki dans cette interview. Ainsi, pour Abel Naki, le Cri Panafricain qu’il venait de quitter pouvait continuer son combat de résistance, pendant que lui et son nouveau mouvement «s’engagent résolument» dans la révolution. Et pourtant tous les agissements d’Abel Gohou Naki montrent et démontrent qu’il avait d’autres objectifs que la révolution. Nous y reviendront. Mais déjà, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’hésitait pas à confier en aparté que la fin du règne du FPI avait sonné, et que l’heure de la Renaissance de la Côte d’Ivoire était venue, qui doit être assurée par le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne et Panafricaine créé par lui. En quittant le CRI-PANAFRICAIN pour créer un autre CRI-PANAFRICAIN, Abel Naki ne faisait qu’agir comme ayant reçu mission de «casser» la résistance patriotique en France. La suite aidera à mieux comprendre.
Existence de deux CRI-PANAFRICAIN: une confusion bien orchestrée
En quittant le Cri-Panafrcain, Abel Gohou Naki n’envisageait pas faire un saut dans le vide. Il a pris soin de créer une autre Organisation également dénommée Cri-Panafricain. Pourquoi a-t-il choisi le même sigle? Sans doute, il comptait jouer sur la confusion des sigles dans l’espoir d’attirer vers lui un grand nombre de membres et sympathisants du CRI-PANAFRICAIN,qu’il venait de quitter. Sa stratégie serait fondée sur l’illusion selon laquelle la dénomination d’une Organisation suffit à en faire la force et non la personnalité et la moralité des hommes qui la dirigent. Aussi cette stratégie laisse-t-elle penser qu’Abel Naki reste conscient que les patriotes ivoiriens sont dans la rue pour mener un combat contre l’imposture dans leur pays et non pour suivre un individu quelqu‘il soit. Dès cet instant, il fallait jouer sur la confusion des sigles pour espérer traîner du monde derrière soi.
Dans son interview précédemment citée, Abel Naki a tenté de faire croire que la distinction entre l’Organisation qu’il venait de créer et celle qu’il venait de quitter se situe à deux niveaux. D’abord une distinction au niveau du tiret que porte le sigle de son Organisation, contrairement à l’autre qui n’en porte pas. Puis une distinction au niveau de la définition du sigle. Mais dans la réalité, la distinction se situe au niveau des définitions des deux sigles. Quant au tiret, il est bien présent dans les écritures des deux sigles. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer au journal officiel des Associations.
Malgré la communauté de sigles des deux Organisations, voulue par Abel Naki pour créer la confusion dans l’esprit des ivoiriens et des panafricains, il est bien évident qu’elles sont bien distinctes sur le plan administratif. Le premier Cri-Panafricain, celui dont Willy Bla demeurent le porte-parole, est reconnu dans le Journal Officiel des Associations sous les références suivantes: « No d’annonce : 641-Paru le : 04/06/2011- Association : LE CRI-PANAFRICAIN- Identification R.N.A. : W751210050-No de parution : 20110023-Département (Région) : Paris (Île-de-France) -Lieu parution : Déclaration à la préfecture de police.- Type d’annonce ASSOCIATION/CREATION » Le second Cri-Panafricain, celui dont Abel Naki est leader est, quant à lui, reconnu dans le Journal Officiel des Associations sous les références suivantes: « Association : LE CRI-PANAFRICAIN LE CONGRES POUR LA RENAISSANCE IVOIRIENNE ET PANAFRICAINE – LE MOUVEMENT. -Identification R.N.A. : W332014329-No de parution : 20120034-Département (Région) : Gironde (Aquitaine) -Lieu parution : Déclaration à la préfecture de la Gironde. -Type d’annonce : ASSOCIATION/CREATION » . Il faut remarquer qu’Abel Naki a pris soin d’aller déclarer son Association en Aquitaine, dans le département de la Gironde, au sud-ouest de la France, alors qu’il réside en région parisienne. Voulait-il fuir la vigilance des autorités préfectorales de Paris, susceptibles de l’interpeller sur la confusion des sigles, et qui pour ce fait, pouvaient le contraindre de faire usage d’un autre sigle? Tout porte à croire qu’Abel Naki ne voulait effectivement pas être interpellé sur cette confusion de sigles. Pour lui, le sigle CRI-PANACAIN était peut-être devenu un fétiche de mobilisation des patriotes ivoiriens, auquel il ne fallait nullement renoncer. Il ne fallait nullement prendre le risque de perdre ce fétiche.
Mais la différence entre les deux CRI-PANAFRICAIN se situe également au niveau de l’objectif inavoué de celui d’Abel Naki.
Le Cri- Panafricain d’Abel Naki, une entreprise commerciale
Dans le Journal Officiel des Associations, l’Objet du Cri-Panafricain, (Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine) d’Abel Gohou Naki, se définit comme suit: « promouvoir la paix dans les pays africains et lutter contre toutes les formes de discriminations entre les habitants d’un même pays, dénoncer tous les conflits armés en Afrique et lutter contre les violations des droits de l’homme et les crimes contre l’humanité, lutte contre la pauvreté, l’exclusion et la misère dans les pays en développement, organisation de manifestations publiques, spectacles et concerts pour protester ou mettre en place des aides humanitaires en cas de catastrophe naturelle ou guerre dans les pays africains, mobilisation et sensibilisation de la jeunesse africaine sur l’unité des peuples africains et des peuples noirs, œuvrer pour le développement des pays africains, formation des jeunes Africains lors de grandes conférences internationales, contribuer à veiller au respect scrupuleux de la démocratie et la souveraineté des peuples d’Afrique; le cas de la Côte d’Ivoire, défendre la liberté et l’égalité entre les hommes et entre les peuples. »
Mais ce que ignore la grande majorité des patriotes ivoiriens et des panafricanistes, et peut-être les autorités préfectorales de la Gironde, c’est que le CRI-PANAFRCAIN d’Abel Naki est une marque industrielle à but lucratif, ayant choisi de faire sa publicité sous le couvert d’Association militant pour l’objet précédemment défini et mentionné dans ses statuts. Nous sommes en face d’une véritable architecture de l’imposture: un mercantilisme sous le voile de la résistance puis de la révolution. Pour être plus clair et plus précis, tous doivent savoir que le CRI-PANAFRICAIN d’Abel NAKI est une marque commerciale protégée par l’INPI (Institut nationale de la propriété industrielle) à Paris, le 23 août 2011, sous le N° National: 11 3 854 158 . Cette protection a été enregistrée dans le bulletin officiel de la propriété industrielle n° 11/50 Vol. II du 16 décembre 2011 (Lire pièces N° 1 et 2 ci-jointes) http://www.civox.net/attachment/383377/
Mais Abel Naki a tenté d’occulter cette réalité aux ivoiriens pour ne pas choquer leur sensibilité. Il fait croire qu’il a protégé la dénomination CRI-Panafricain à l’Institut de la propreté intellectuelle (Lire la pièce N°3 ci-jointe). Il y a bien en France une nette distinction entre les deux instituts, même s’ils portent le même sigle. L’Institut national de la propreté intellectuelle n’est pas l’Institut national de la propreté industrielle. Ayant protégé son Cri-Panafricain comme une marque industrielle à but commercial, Abel Naki fait montre de son ambition de s’enrichir à travers la résistance patriotique. Cette ambition est l’une des raisons de la scission qu’il a opéré au sein du Cri-Panafricain originel. Explication….
L’ambition mercantiliste d’Abel Naki
Ses ex-camarades camarades du Cri-Panafricain lui reproche sa cupidité et sa gestion flou des finances de l’Organisation,quand il en était encore le Coordinateur. Ils lui reprochent d’avoir «utilisé précipitamment plus de 6000 euros de cotisation des ivoiriens sans même informer le bureau auquel il appartenait» et de n’avoir jamais « rendu compte de 8000 euros des cartes d’adhésion.». C’est dans ce même esprit qu’Abel Naki, selon eux, s’apprête à «anarquer encore une fois de plus les ivoiriens en inventant un soit disant arbre de Noël pour le 14 novembre 2012.» en soutien aux enfants ivoiriens réfugiés au Ghana.
Dans les faits, pour Abel Naki, la résistance patriotique doit être un véritable business, un fond de commerce, un moyen de s’enrichir. La transformation du Cri-panafricain en marque industriel correspond à tout un programme. Selon le certificat d’enregistrement délivré par l’INPI, la marque Cri-panafricain peut être imprimée sur différents produits ou user de certains services, tous regroupés en 4 classes ( classe N° 14, classe N°18, classe N° 25, classe N°35). La classe N°14 regroupe des produits de joaillerie et de bijouterie, des pierres précieuses, des boîtiers, des bracelets, etc… La classe N° 18 regroupe les produits comme les sacs à main, les portefeuilles, les porte-monnaie, etc… La classe N° 25 regroupe tous les produits vestimentaires. Quant à la classe N° 35, elle concerne le service de communication rattaché à la présentation des produits pour la vente.
En créant son CRI-Panafrcain, avec toute la confusion orchestrée, Abel Naki espérait avoir un grand nombre de patriotes ivoiriens, qui, dans un élan de fanatisme, pouvaient acheter plusieurs produits de la marque CRI-PANAFRICAIN. Ainsi pour le leader du Congrès pour Renaissance ivoirienne et Panafricaine, la Résistance patriotique était un moyen pour réaliser sa fin ultime, à savoir l’enrichissement. Les signes de cette fin étaient déjà perspectible dans l’organisation de certaines manifestations et conférences comme occasions de vendre des DVD d’autres gadgets.
Ainsi, pendant qu’un Cri-panafricain bravait toutes les situations difficiles pour être dans les rues, un autre Cri -panafricain naissait pour protéger un logo, et se transformer en marque, à des fins mercantilistes.
Mais Abel Naki n’est pas prêt à s’arrêter là, après avoir fragilisé la résistance patriotique par la scission qu’il a créé au sein du CRI- PANAFRICAIN. Cette scission avait fini par décourager plusieurs patriotes ivoiriens, qui n’étaient pas prêts à s’en accommoder. Découragés, ces derniers ont décidé de ne plus prendre part aux manifestations de la résistance patriotique. Comme si son entreprise de fragilisation de la lutte par la scission opérée et le mercantilisme décevant ne suffisait pas, Abel Naki, comme un loup dans la bergerie, à décidé de casser la résistance patriotique.
Un loup dans la bergerie. Son complot contre la Résistance
Nul n’ignore le rôle et le poids du CRI-PANAFRICAIN (Conseil pour la Résistance ivoirienne et panafricaine). Cette Organisation a été l’initiatrice des premières grandes manifestations de la résistance patriotique. Elle fut l’avant-garde de la lutte. Son rôle et son poids actuels ne demeurent pas moins grands. C’est contre ce CRI-PANAFRCAIN, dont Willy Bla est le porte-parole, qu’Abel Naki a décidé de comploter. L’Organisation de ce complot montre à l’évidence que le «révolutionnaire» Abel Naki se comporte comme un loup dans la bergerie. Sa scission opérée au sein du CRI originel était une déclaration de guerre. Cette fois-ci, il a décidé de frapper très fort l’Organisation rivale de la sienne. Abel Naki a franchi le Rubicon a complotant pour dissoudre le CRI-Panafricain originel qu’il a quitté, dont il n’est plus membre. Des pièces ci-jointes prouvent le complot (Voir pièces N°4 et N° 5)
Une Assemblée Générale extraordinaire tenue le 18 octobre 2012 à 22h00 (pièces ci-jointes N°4 et N°5 ), présidée par Eric Zogbo, actuellement Secrétaire de l’UNG (Union des Nouvelles Générations), de Stéphane Kipré, gendre de Laurent Gbagbo, mais désigné comme Secrétaire Général de l’Association CRI-PANAFRICAIN, alors qu’il n’en est plus membre. Cette Assemblée Générale Extraordinaire, tenue à une heure tout aussi extraordinaire (22h00) a eu seulement la participation de quatre (4) personnes, y compris Eric Zogbo, son Secrétaire de séance. Ont signé la liste de présence de cette Assemblée Générale Extraordinaire Abel Gohou Naki, Véahi Lécontine et patricia N’Da Olga. Il est revenu à cette Assemblée, tout aussi extraordinaire, de quatre membres, de dissoudre le CRI-Panafricain( Conseil pour la Résistance Ivoirienne et Panafricaine). A ce niveau se trouve la grande imposture d’Abel Naki et de ses suiveurs. Comment peuvent-ils organiser clandestinement une Assemblée Générale Extraodinaire, au nom d’une Organisation à laquelle ils n’appartiennent pas pour le dissoudre? Après la dissolution opérée en «Assemblée Générale Extraordinaire» le quarto décide d’en informer l’autorité préfectorale. Abel Gohou Naki, responsable du Congrès pour la Renaissance ivoirienne et Panafrcaine, est mandaté (pièce N° 6) pour procéder à la signature de la déclaration de dissolution du Cri-Panafricain, Conseil pour la Résistance Ivoirienne et panafricaine, un Mouvement auquel il n’appartient plus, qui a quitté pour créer le sien. A-t-il fait ce coup en trompant la vigilance de l’autorité préfectorale ou celle-ci a-t-elle laisse faire, donc a -t-elle été complice de cette imposture? Difficile d’avoir une réponse claire à cette interrogation. Par leurs services les autorités préfectorales n’étaient sans doute pas ignorantes de l’existence du CRI-Panafricain d’Abel Naki, déclaré dans le Gironde. Comment ont-elles permis à Abel Naki de signer une déclaration de dissolution d’une Association à laquelle il n’appartient plus?
La déclaration de dissolution a été faite le 23 octobre 2012. Un récépissé de dissolution (Lire pièce N°7 ci-jointe) a été délivré au mandataire le 5 novembre dernier par le préfet de police de Paris. Comme si cela ne suffisait pas, Abel Naki mentionne des «précisions» imaginaires qu’il attribue au préfet de police de Paris à travers son Récépissé: «Il est fait injonction à Monsieur Serge Echiman Présideny et à Monsieur Bla Willy, porte-parôle, d’observer une stricte exécution du Précépissé. De même, le présent document fait obligation à Monsieur Serge Echiman et à Monsieur Bla Willy de ne point utiliser la dénomination Le CRI-PANAFRICAIN pour quelque manifestation que ce soit, et d’en tirer tout bénéfice lié à son exploitation.» Cette mention surajoutée sinon inventée, attribuée au Récépissé de la déclaration de dissolution, sonne comme un triomphe de son auteur. Abel Naki jubile ainsi, dans sa note d’information, après avoir liquidé le CRI-PANAFRICAIN.
«Cher camarade leader, responsable de Mouvement, d’Association et de parti politique, nous vous adressons ce Courrier pour mettre fin définitivement à la confusion et à la polémique autour du CRI-PANAFRICAIN. Il existe désormais un seul CRI-PANAFRICAIN, celui dirigé par le camarade Abel Naki.» C’est en ces termes qu’Abel Naki annonce son triomphe sur son ennemi, exprime son désir de casser la Résistance en dissolvant illégalement l’une de ses Organisations piliers.
Voilà le vrai visage de l’homme, qui déjà voulait casser cette résistance en créant le CNL (Conseil National de libération). Avec le CNL, il s’agissait de conduire les Organisations de la Résistance patriotique dans un Mouvement qui devait être considéré comme terroriste de par ses moyens de lutte, afin de provoquer leur dissolution et la poursuite pénale de leurs leaders.
Dans cette affaire de dissolution du CRI-PANAFRICAIN, les responsables de cette Organisation n’entendent pas croiser les bras. Ils ont décidé d’user de tous les moyens légaux pour mettre fin à cette imposture, à cette injustice.
Christophe Nèguê
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