KIKIÉ NAZAIRE source Soir info
Le samedi 24 novembre 2012, a été particulièrement marqué par des découvertes macabres à travers le district d’Abidjan. Il s’agit de corps sans vie.
Nos sources nous informent que la première découverte a été faite aux environs de midi, au quartier « Plaque 2 » à Abobo. Près d’un ravin, le corps sans vie d’un individu âgé de la quarantaine. L’entourage l’identifie sous le pseudonyme de « Apo ». De quoi est-il mort ? La réponse s’avère une colle. Surtout que l’homme ne porte aucune trace de violence. Après le constat de la police, le cadavre est enlevé et conservé à la morgue de l’hôpital Houphouët-Boigny.
Plus tard, aux alentours de 14h, c’est à la Riviera-Faya, dans la commune de Cocody, qu’un corps sans vie est découvert. Précisément, sur un chantier de construction immobilière, propriété d’un ingénieur commercial répondant aux initiales de M.L. Les éléments du commissariat de police du 35ème arrondissement informés, se rendent sur place pour les constatations d’usage. Le mort est identifié comme étant Kondo Yaté Doléa. Il est âgé de 27 ans, mais on ne lui connaît pas d’activité professionnelle.
Contrairement au premier cadavre, lui, porte des blessures. Ce qui laisse croire qu’il a été victime d’une agression. De la part de qui ? C’est ce que l’enquête de la police va tenter de savoir. Pour l’heure, le corps est gardé à la morgue à Bingerville. Une heure plus tard, soit à 15h, c’est au Plateau-Dokui, dans la partie qui échoit à Abobo, précisément dans un bas-fond, au sous-quartier « Golgotha », qu’il est signalée la présence d’un macchabée. Là, il s’agit du corps en état de putréfaction avancée, d’un jeune garçon de 15 ans. Il répond au nom de Camara Sékou et est élève au collège « Harmonie » à Abobo. Il a été identifié par son père à qui est parvenue une rumeur de découverte de cadavre.
Qui est l’odieux individu qui a tué le pauvre collégien avant de jeter son corps dans un bas-fond ? C’est la question que l’on se pose. L’adolescent inhumé immédiatement, les éléments du commissariat de police du 14ème qui ont effectué le constat d’usage, vont s’employer à trouver le meurtrier.
C’est enfin à Niangon, dans la commune de Yopougon, que cette série de découvertes macabres du jour, prend fin. Il est en effet environ 18h, quand le corps d’un homme, la trentaine, est aperçu en bordure des eaux de la lagune. Ce mort qui ne porte aucune trace apparente de violence, n’a pu être identifié. Il n’avait sur lui, aucun document administratif pouvant permettre de lui coller un nom sur le visage. Qui est-il et de quoi est-il mort ? Le commissariat de police du 17ème arrondissement, qui a fait le constat, va se charger de trouver des éléments de réponses à ces questions. Le corps lui, est transféré à la morgue du Chu de Treichville.
KIKIE Ahou Nazaire
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