Miaka et la direction du FPI accusés de « trahison » par les extrémistes ?

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Direction intérimaire du FPI, la résistance patriotique vous souhaite « Bon appétit ! »
Et si cela puait la trahison ?

Que se passe t-il au sein de la direction intérimaire du FPI conduite par Miaka Ouréto? Cette question, plus d’un militant du parti, plus d’un patriote engagé dans le combat de résistance, se la pose en ce moment dans la diaspora. Car plus rien ne semble désormais normal. Jusque là, ils essayaient de comprendre, et même de justifier la marche de l’actuelle direction du parti de Laurent Gbagbo. Cependant, depuis quelques jours, cette direction a visiblement opté pour une démarche. Une démarche qui projette le flou dans des esprits, si ce n’est désormais la suspicion virant inéluctablement à l’accusation. Accusation gravissime. Les interpellés sont convoqués à la barre. Faute de répondre à cette convocation, ils donneront matière aux suspicieux et aux accusateurs de confirmer les charges qui pèsent contre eux. Mais que pourront-ils dire pour convaincre? Quels propos lénifiants pourront-ils tenir pour endormir ceux qui souffrent de l’insomnie de leur démarche. Il y a de quoi à rester dans l’attente pour observer ce qui se passera dans les prochains jours. La démarche de la direction intérimaire du FPI suscite déjà le tollé. Et la rencontre prévue pour le 29 novembre prochain à Paris avec les Associations et partis politiques ivoiriens pourrait s’annoncer tumultueuse. Pour cause, la colère et la déception des uns et des autres ont du mal être contenues.

La grogne des Responsables et militants FPI-France.

Officiellement venus en France pour une «offensive diplomatique» en vue d’opérer un repositionnement du Parti au plan international, la direction du FPI subit déjà la grogne et les critiques les plus acerbes de plusieurs militants et représentants. Au sein même des militants, particulièrement les responsables de sections soutenant la Représentante du Parti en France, Brigitte Kuyo, la grogne persiste. Ils protestent contre le fait que celle-ci soit mise à l’écart par la direction du parti dans les différentes démarches et rencontres qu’ils ont depuis leur arrivée au bord de la Seine. Une exclusion d’autant plus choquante, qu’elle se fait en «violation des statuts du FPI». Déjà Brigitte Kuyo est accusé d’insubordination. Son comportement est même jugé suicidaire par un membre du Comité Central du FPI, Modeste Lago, dans une réponse à sa lettre de protestation. Nous assistons à un véritable bras de fer. Brigitte Kuyo joue gros. Dans ce jeu son poste de Représentante est bien en jeu. Déjà, il se disait que la délégation venue d’Abidjan, ne quitterait pas l’Hexagone sans l’avoir éjectée de son poste de Représentante. Mais selon les dires d’un de ses Conseillers, une telle éviction, si elle est prononcée, sera une grave violation des Statuts du parti. Ce Conseiller précise que d’un point de vue strictement statutaire, toutes les structures de base du parti, dont fait partie la Représentation, ne sont renouvelables qu’à l’issue d’un Congrès. Or il n’y a pas encore eu de congrès pour justifier et légitimer un tel changement à la tête de la Représentation du FPI en France. Le climat reste donc tendu entre la direction intérimaire du FPI et plusieurs de ses militants et responsables de Section en France.

Miaka Ouréto et sa forte suite venue à Paris, alors que le parti crie paradoxalement son indigence sur tous les toits, auront également à faire face à la grogne des patriotes résistants occupant les rues et places parisiennes depuis bientôt deux ans. Plusieurs sont indignés par la démarche de la délégation du FPI.

Direction intérimaire du FPI, la résistance patriotique vous souhaite « Bon appétit! ». Et si cela puait la trahison ?

Une démarche qui puerait la trahison.

La forte délégation du FPI présente sur le territoire français y est arrivée par vagues successives. La dernière vague, celle dirigée par N’guessan Amani Michel, est arrivée hier (21 novembre 2012). Selon des témoins crédibles faisant partie du groupe d’accueil FPI présent à l’aéroport, la délégation dirigée par N’guessan Amani Michel a reçu un accueil très officiel du régime d’Alassane Ouattara à travers son ambassadeur en France, Charles Gomis. Dès leur arrivée, les membres de cette délégation ont été conduits de l’aéroport à leur hôtel par un cortège de véhicules de l’ambassade de Côte d’Ivoire. Dans l’après-midi de la même journée, une rencontre a eu lieu au sein de l’ambassade entre la délégation du FPI, conduite par Miaka Ouréto, et l’ambassadeur Charles Gomis. Une rencontre pour une séance de travail. Pour l’occasion Brigitte Kuyo a été poliment écartée. Nul ne sait encore le contenu officieux de cette rencontre. Ce fut l’occasion pour les responsables du FPI de festoyer avec l’équipe de l’ambassadeur Charles Gomis. Cette attitude des responsables du FPI n’est pas du goût de certains patriotes résistants. Une attitude qui exprime une proximité un peu troublante entre la direction intérimaire du FPI et le régime d’Alassane Ouattara, et non une forte sympathie entre un ambassadeur et ses compatriotes. Une proximité d’autant plus troublante que plusieurs de leurs camarades sont injustement incarcérés par le régime d’Alassane Ouattara. Certains patriotes résistants se posent la question de savoir ce qui se serait passé ou dit si une telle réception au sein de l’ambassade avait été accordée à l’une des Organisations comme le Cri panafricain, le NPR (Nouveau Parti pour le Rassemblement), le CRD,etc…, engagées dans les manifestations de la résistance patriote en France.

Et si l’agenda officiel de la direction du FPI cachait un agenda officieux, dont l’objectif est la justification de son entrée dans le prochain gouvernement qui sera dirigé par Kablan Duncan? Les jours à venir nous situeront…

Christophe Nêguê

Titre: J-ci.net

 

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