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Agboville, Entre 500 et 1000 nouveaux cas de lèpre sont dépistés chaque année en Côte d’Ivoire depuis 2001, a révélé Dr Kouassi N’Guessan Bernard, directeur coordonnateur du Programme national d’élimination de la lèpre (PNEL), lundi à Agboville.
Dr Kouassi a expliqué que 859 malades sont actuellement en traitement dont 770 nouveaux cas. Il a précisé que le Programme ambitionne de faire de sorte qu’aucun des 770 cas présents sur le territoire ivoirien n’ait de séquelles en fin de traitement.
Le directeur coordonnateur a indiqué que la Côte d’Ivoire ne constitue plus un cas de santé publique puisqu’elle présente un taux de prévalence de moins d’un malade pour 10 000 habitants. Trois districts sanitaires du pays présentent encore un taux supérieur à un, a-t-il dit, lors d’un atelier de formation à l’intention de 25 infirmiers spécialistes et contrôleurs lèpre issus de cinq districts sanitaires de Côte d’Ivoire.
L’objectif de l’atelier est de sensibiliser les infirmiers spécialisés à l’application correcte des directives techniques de l’OMS, ainsi qu’à l’examen neurologique des malades. Par ailleurs, les capacités des infirmiers seront renforcées en prévention des infirmités et la réhabilitation physique.
Le chef de service de la prévention des infirmités au PNEL, Berté Notie a indiqué que la rencontre d’Agboville constitue la première étape d’une série d’ateliers prenant en compte d’autres districts sanitaires du pays.
La lèpre ou maladie de Hansen est une maladie infectieuse, mutilante, d’évolution lente. Elle sévit à l’état endémique parmi les populations pauvres qu’elle appauvrit davantage. Elle prédomine en général dans les milieux où les conditions de vie sociales sont souvent précaires, associées parfois à la promiscuité du cadre de vie.
L’atelier de formation des infirmiers spécialistes et contrôleurs lèpre s’achève jeudi.
(AIP)
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