Par CÉSAR DJEDJE MEL source: Soir info
Sur 8133 Burkinabè naturalisés ivoiriens depuis 1995, 5000 peuvent effectivement jouir de leur nouvelle identité. Ce, grâce à l’action conjuguée du Haut commissariat des réfugiés (Hcr) et du ministère des Droits de l’Homme et des libertés publiques.
Reconnaissante du travail effectué, la communauté bénéficiaire est venue exprimer sa gratitude à ces deux structures et aider à régler les cas en souffrance. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée le jeudi 8 novembre 2012, au Grand Hôtel au Plateau, Paul Koreki, conseiller principal du ministre des Droits de l’Homme, a expliqué le projet.
« C’est par un décret collectif du président Henri Konan Bédié que ces 8133 Burkinabè vivant dans le département de Bouaflé ont bénéficié de la nationalité ivoirienne. Seulement, 1000 parmi eux ont pu obtenir leur inscription dans le journal officiel de la Côte d’Ivoire en 1996 », a-t-il dit. Quant aux 7133, leur situation est restée sans suite jusqu’en 2006 lorsque le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme s’est penché sur le dossier.
Mais le ministère de Gnénéma ayant pris connaissance du projet remis en selle en 2010 par le Hcr, à en croire son conseiller, a permis à 4000 naturalisés d’obtenir leur ampliation individuelle de naturalisation qui leur permet aujourd’hui de jouir des droits de citoyen ivoirien. Car la situation de ces personnes « était devenue compliquée, surtout pour leurs enfants parce qu’ils n’ont ni la nationalité ivoirienne ni la nationalité d’origine de leurs parents » dans la mesure où elles ne pouvaient pas établir de pièces ivoiriennes malgré qu’ils soient Ivoiriens, a fait savoir Paul Koreki.
Sont en attente un peu plus de 3000 naturalisés qui, pour faute d’actes de naissance ou d’erreurs sur leurs documents n’ont pu obtenir la preuve de leur naturalisation.
Par CÉSAR DJEDJE MEL
[Facebook_Comments_Widget title= »Commentaire Facebook » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »570″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook