AbidjanLa réélection du président Barack Obama à la tête des Etats-Unis d’Amérique à l’issue de la présidentielle de mardi, n’a pas suscité le même enthousiasme en Côte d’Ivoire qu’en 2008 quand un « fils d’Afrique » accédait à la Maison Blanche pour la première fois.
Contrairement à 2008, la ferveur de cette réélection ne s’est pas sentie pas dans les rues de la capitale économique ivoirienne. Les gadgets à l’effigie des Etats-Unis et du président Obama ne foisonnent pas non plus.
« Je suis indifférent à ces élections américaines. Certaines personnes parlent des origines africaines de Barack Obama mais je voudrais préciser qu’il a été élu parce qu’il est Américain et non Africain », a déclaré à APA, Nestor Kouassi Konan, agent administratif dans un service au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.
Pour M. Konan, les Africains, notamment les Ivoiriens, doivent se « concentrer » sur leur propre destin.
« Ce n’est pas Barack Obama qui viendra changer le destin de l’Afrique. Cela il faut qu’on le comprenne pour de bon », a-t-il insisté.
Abondant dans le même sens, Michel Lath, enseignant de français dans un établissement d’Abidjan, rappelle le discours que le président Barack Obama a tenu à Accra au Ghana et au Caire en Egypte, après sa première élection en 2008.
« Ces différents discours n’ont pas été suivis d’actions concrètes. Et c’est dommage », a regretté M. Lath, ajoutant que « le président Obama était venu demander aux Africains de prendre leur destin en main ».
La nuit électorale américaine a été marquée en Côte d’Ivoire par une réception organisée par l’Ambassadeur Phillip Carter III, à l’Ambassade des Etats-Unis sise à la Riviera Golf.
A cette occasion, le diplomate américain a expliqué à ses invités les caractéristiques des élections aux Etats- Unis, la période de campagne électorale qui est, selon lui « plus longue que dans beaucoup d’autres pays ».
Le président démocrate sortant Barack Obama âgé de 51 ans, a réussi à se faire réélire mardi après la présidentielle qui l’a opposée à son rival républicain, Mitt Romney.
Source: APAnews
Commentaires Facebook