Une délégation de la JFPI (Jeunesse du Front Populaire Ivoirien) conduite par Douhouré Dahi, Secrétaire national, chargé de l’organisation au sein du Bureau Exécutif National (BEN) a été reçue en audience le lundi 5 Novembre 2012 par Coulibaly Souleymane Pannan, Secrétaire général du Médiateur de la République, au siège de ladite Institution à Cocody. A l’ordre du jour de leurs échanges, ils ont passé en revue les questions sécuritaires, de justice, de démocratie et surtout de réconciliation. Douhouré Dahi a justifié l’absence du premier responsable de sa structure, Koua Justin, par le fait qu’il a été visité par des inconnus dans la nuit du dimanche 4 novembre. Le décor venait ainsi d’être planté par les hôtes du Secrétaire général du Médiateur de la République. «Tous les meetings initiés par la jeunesse du FPI ont été empêchés sans autre forme procès par les autorités politiques, ce qui a occasionné une ardoise de plus de 70 millions de dégâts que le parti est entrain de rembourser», a-t-il poursuivi, décriant ainsi le manque de ‘’liberté d’opinion et d’association pour le FPI’’. En sus, il a ajouté que leur «sécurité est devenue précaire depuis le 11 avril 2011 et la clandestinité notre seul moyen de lutte». Douhouré Dahi a également évoqué la situation des militants emprisonnés dans les camps et des enlèvements au sein de la jeunesse du FPI. Ce qui, avoue-t-il a jeté «l’émoi et la tristesse dans leur rang». Au sujet de la réconciliation nationale, la délégation de la JFPI a dit ne pas avoir de préalables. Pour sa part, Coulibaly Souleymane Pannan les a rassurés d’avoir frappé à la bonne porte. Tout en leur promettant de faire un compte rendu fidèle au Médiateur de la République.
(source Sercom Médiature)
L’Intelligent d’Abidjan
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