Des policiers et gendarmes de 23 pays en formation pour une meilleure protection de l’enfant
LOME (Xinhua) – Quelques quatre-vingt représentants des écoles de formation de police et de gendarmerie de 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Haïti prennent part du 5 au 7 novembre à Lomé, à une rencontre internationale visant à mieux prendre en compte la protection de l’enfant dans la formation et la pratique des forces de sécurité, a constaté lundi l’agence Xinhua.
Initiée par le ministère togolais de la Sécurité et de la Protection civile avec l’appui de l’UNICEF, l’Organisation internationale de la Francophonie et le Bureau international des droits des enfants, cette rencontre permettra de faire le point sur les avancées en matière d’intégration des compétences clés que tout agent des forces de sécurité devrait maîtriser afin de respecter et de faire respecter les droits de l’enfant.
Cet atelier vise également à faire connaître le travail entamé par plusieurs écoles de formation de police et de gendarmerie d’Afrique de l’ouest et du centre, notamment le Togo, la Guinée, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Cameroun. A cet effet, les participants établiront un état des lieux et analyseront les stratégies mise en place dans ces six pays qui ont rejoint le programme en 2012, compareront les outils et les résultats obtenus, favoriseront l’échange des bonnes pratiques et la mise en réseau des écoles. Ils émettront des recommandations sur les prochaines étapes à mener.
L’objectif est de faire adopter par toutes les écoles des forces de sécurité, des modules de formation sur les droits et la protection des enfants qui seront intégrés de façon obligatoire et permanente au cursus de formation initiale. Cette initiative permettra de mieux garantir la protection des enfants victimes, témoins ou auteurs d’actes criminels et devrait aboutir à un impact durable.
Pour le ministre de la Sécurité et de la Protection civile Col. Yark Damhane, le choix du Togo se justifie par le fait qu’il a été l’un des pionniers de l’Afrique de l’ouest à intégrer un cours permanent et obligatoire sur les droits de l’enfant, dans le curriculum de formation des Forces armée. « Aujourd’hui, tous les éléments appelés à participer aux activités de maintien de la paix sont bien outillés sur la protection des enfants qui constituent un groupe dont la fragilité et la vulnérabilité sont exacerbées par la situation des conflits », a-t-il ajouté.
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