Koné Bruno veut une presse plus efficace pour mieux informer
Une cinquantaine de journalistes de la presse écrite et audiovisuelle était en formation le lundi 22 octobre 2012, sous l’égide du ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC) autour du thème de l’environnement des Télécommunications. Venu clore la session de formation, le ministre Koné Bruno, a reconnu que c’est à travers la presse que les gouvernants s’adressent aux populations et il est nécessaire que presse et gouvernants parlent le même langage. ‘’Sachez parler le langage TIC et soyez le relais auprès des populations’’, a souhaité le porte-parole du gouvernement. Le responsable du département des TIC a situé également les enjeux de cette formation. ‘’Nous avons souvent été déçus au niveau du cabinet des questions des journalistes sur des problématiques réelles et actuelles. Nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait d’une insuffisance partagée dans la profession’’, a justifié Koné Bruno. Pour le ministre, les TIC sont dans le quotidien des populations et nos vies sont impactées par les TIC, raison pour laquelle, il faut créer un environnement favorable aux TIC pour participer au développement de la Côte d’Ivoire. Cette session de formation d’une journée, a été l’occasion pour les journalistes, d’en savoir encore plus sur l’évolution des réseaux de télécommunications du «global system for mobile» (GSM – 1G) à l’UMTS (3G) en passant par le «General packet radio service» (GPRS – 2G) et «l’Enhanced data rate for GSM evolution» (EDGE – 2.75). Des offres qui, au-delà de la transmission de la voix, privilégient l’internet mobile à haut débit. Au sortir de la formation, les journalistes ont reconnu unanimement l’opportunité de cette formation et souhaité son renouvellement. Cette journée de formation a été assurée par un expert en la matière, Philippe Dodde.
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Développement durable Lancement de la 1ère édition du salon de la géomatique
Edouard Fonh Gbéi dévoile le CNTIG au grand public
En prélude à la 1ère édition du salon de la géomatique qui aura lieu du 21 au 23 novembre 2012 à Abidjan, le secrétaire général du CNTIG, Edouard Fonh Gbéi, a présenté les grandes lignes de ce salon lors d’une conférence de presse, le mercredi 31 octobre 2012, au siège de sa structure à Cocody.
Trop resté dans l’anonymat, l’épicentre de la gestion des données à référence spatiale en Côte d’Ivoire se dévoile au grand public. Pour ce faire, le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG), par la voix de son secrétaire général, Edouard Fonh Gbéi, a annoncé la tenue de la 1ère édition du salon de la géomatique en Côte d’Ivoire. Selon Edouard Fonh Gbéi, l’objectif principal de ce salon est de créer un cadre d’échanges et de rassemblement de plusieurs participants provenant de différents horizons et avec des profils très variés. Il s’agit aussi, entre autres, des arpenteurs-géomètres, des gestionnaires, fournisseurs d’équipements, développeurs, géomaticiens… Ce salon sera aussi, une tribune de conférences portant sur divers sujets et une vitrine technologique permettant à plusieurs organisations de montrer leurs nouveaux produits et leur savoir-faire. Pour le meubler, plus d’une vingtaine de conférenciers nationaux et internationaux se succéderont pour vulgariser les outils de cette discipline qui fait appel aux sciences, aux techniques et aux technologies reliées à l’acquisition, au stockage, au traitement, à l’échange et à la diffusion de ces données. Ce qui permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir des réponses aux problématiques liées au développement durable de ressources forestières, minières, énergétiques et hydrographiques.
La géomatique impacte tous les secteurs d’activité. A savoir, les services publics, défense, logistique, infrastructures, géomarketing, tourisme, santé, environnement, ressources naturelles, immobilier, marine, aviation, sécurité publique, l’agriculture, la presse… C’est pourquoi « le salon de la géomatique 2012 devrait permettre d’inscrire la géomatique comme une activité contribuant à la gestion durable du territoire ainsi qu’à la qualification et la gestion efficace des ressources naturelles et financières de la Côte d’Ivoire» a précisé Édouard Fonh Gbéi. Cette 1ère édition de la géomatique servira à renforcer l’initiative géobase qui est une composante essentielle de l’infrastructure des données géospatiales, distinguer les pionniers de la géomatique en Côte d’Ivoire, permettre aux décideurs d’être sensibilisés aux innovations et aux outils de prise de décision.
Pour rappel, le CNTIG a été créé par le décret N°92-530 du 02 septembre 1992 et est rattaché au cabinet du Président de la République.
O. Dama
L’Intelligent d’Abidjan
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