Connectionivoirienne.net 21.10.2012
(Pays-Bas) CPI – Liberté provisoire pour Gbagbo, poursuites contre Soro…rien n’est joué
Un scenario avec lequel pro-Gbagbo et pro-Soro devraient compter. En effet Laurent Gbagbo, suite à l’audience annoncée du 30 octobre prochain, pourrait se voir accorder la liberté provisoire en attendant les suites de son procès. Des sources proches de connectionivoirienne.net évoquent l’Angola comme destination prochaine de l’ex président de la Côte-d’Ivoire, une fois que la liberté provisoire lui serait accordée. Mais il ne faudrait pas l’oublier, la CPI a cette particularité d’être une « arène politique » qui renferme tout de même des précédents « judiciaires », ses propres « jurispolitiques ». Tous les scenarios sont donc possibles affirment nos sources, selon lesquelles, la posture de l’exécutif français [Francois Hollande], devrait être déterminante pour la suite des débats à la CPI « …un tribunal plus politique que juridique. Ouattara lui, n’a plus de marge de manœuvre, il est désormais totalement coincé, affaibli, discrédité et hors-jeu« .
La dépêche ici-bas, datant de fin 2009, rappelle le cas presque « similaire » de l’ex vice-président de la république démocratique du Congo, Jean Pierre Bemba. Monsieur Bemba Gombo avait en effet bénéficié en août 2009 d’une décision de mise en liberté provisoire. Malheureusement la joie du clan Bemba Gombo fut de courte durée. La même CPI avait en effet annulé cette décision quelques mois plus tard. Depuis lors, Jean Pierre Bemba croupit en prison à Scheveningen, où il a été rejoint par Laurent Gbagbo en fin novembre 2011. S’agissant de Soro, un élargissement de Laurent Gbagbo aurait pour conséquence immédiate, la levée [le gèle] des poursuites actuelles contre lui [Soro & Co rebelles ont bel et bien été inculpés par la CPI, selon plusieurs sources diplomatiques et parlementaires à La Haye]. Les pro-Soro et pro-Gbagbo, gagnés par l’euphorie ses dernières 72H devraient donc savoir garder profile-bas car rien ne semble être joué dans l’imbroglio politico-judiciaire sur les responsabilités des milliers de morts en Côte-d’Ivoire depuis 2002. « Il y a eu trop d’atrocités en Côte-d’Ivoire, pour espérer continuer dans l’impunité érigée en mode de gouvernement par les élites politiques ivoiriennes » assène un militant des droits de l’homme, joint à New-York. « Nous n’accepterons aucune remise en liberté provisoire pour Laurent Gbagbo, synonyme d’absence de poursuites contre Soro et les (ex) rebelles FRCI de monsieur Ouattara »
Par Connectionivoirienne.net
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Jean-Pierre Bemba maintenu en détention
La Haye le 2 décembre 2009
grioo.com
La juge Akua Kuenyehia, de la cour d’appel de la CPI (Cour Pénale Internationale) a décidé d’annuler une décision précédemment prise qui aurait permis à Jean Pierre Bemba de sortir de prison en attendant le début de son procès prévu le 27 avril 2010.
Selon elle, le risque que Jean Pierre Bemba prenne la fuite s’il est libéré provisoirement est élevé. Il l’est d’autant plus que Jean Pierre Bemba risque une lourde condamnation lors de son procès. Arrêté en mai 2008 en Belgique, Jean Pierre Bemba avait bénéficié en août 2009 d’une décision qui devait lui permettre de bénéficier de la liberté surveillée. En effet, les juges avaient souligné que la durée de sa détention provoisoire risquait d’être trop longue.
Jean Pierre Bemba ne s’est pas exprimé lorsque la nouvelle décision de le maintenir en détention a été prise, mais selon ses avocats, il continuera de lutter pour sa remise en liberté. Jean Pierre Bemba a été arrêté pour les exactions (pillages, meurtres, viols) commis par sa milice (Mouvement de Libération du Congo) en 2002 et 2003. Suite à son arrestation en Belgique, Jean-Pierre Bemba avait été transféré à la CPI à La Haye (Pays-Bas) au mois de juillet 2008. C’est le plus grand responsable politique détenu à ce jour par la CPI.
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