Ouattara pour la justice
Par César DJEDJE MEL source Linfodrome
La Silvia de Gurmendi va juger de l’avenir de la Côte d’Ivoire avec le procès de Gbagbo, le 30 octobre 2012, à la CPI
Bienvenue chers fidèles lecteurs. Dans la revue de presse de ce samedi 20 octobre 2012, linfordrome.com vous sert les nouvelles de Gbagbo à la CPI, du congrès de l’Internationale libérale et des violations de droits en Côte d’Ivoire.
La CPI et Gbagbo
Elle est l’information capitale du jour qu’aucun journal n’a ratée : La libération ou non de Gbagbo. En effet la cour internationale de justice a annoncé la tenue d’une audience publique le 30 octobre 2012 pour statuer sur la question. Voici les raisons : « La Chambre réexamine sa décision de mise en liberté ou détention d’une personne au moins tous les 120 jours. En outre la règle 118 (3) du Règlement prévoit que la chambre peut décider de tenir une audience, à la demande des parties ou d’office, et qu’une audience aura lieu au moins une fois par an. La juge unique rappelle que le délai de 120 jours prendra fin le 13 novembre 2012. Dans le même temps, le juge rappelle qu’une audience sur la nécessité de la détention de M. Gbagbo n’a pas eu lieu depuis sa première comparution devant la Cour. Par conséquent, la juge unique estime qu’il convient de convoquer une audience afin de recevoir les observations en vue d’une décision sur le maintien en détention ou la libération conformément à l’article 60 (2), en conjonction avec l’article 58 (1)du statut de Rome », a expliqué Silvia Fernandez de Gurmendi, la juge unique de la CPI.
De là, Aujourd’hui titre à la Une que « pour la première fois, la CPI parle ouvertement de la libération de Gbagbo », alors qu’on s’attendait à une liberté provisoire. Un revirement qui montre que les lignes de la diplomatie ont bougé et que la conjoncture politique nationale et internationale y est pour quelque chose dans ce procès qui est plus politique que juridique. Mais Soir Info parle d’une liberté provisoire et demande si Gbagbo peut-il s’imaginer en liberté provisoire dans quelques semaines. Cette décision de la CPI, Le Temps la voit comme « une révolte des juges » internationaux. Il croit qu’elle a un lien avec le huis clos sur la santé de Gbagbo et est un moyen pour la CPI de se débarrasser « d’un colis gênant » qu’est Gbagbo. « Gbagbo peut-il être libéré dans 10 jours ? », demande Le Nouveau Réveil qui croit que les avocats de l’ex-président ivoirien ont voulu entraîner la CPI dans un piège juridico-émotionnel afin de la déclarer hors jeu pour le procès. Car, selon lui, c’est parce qu’ils visaient une forclusion de l’affaire que l’équipe de Me Altit demandait toujours des reports du procès.
Congrès de l’Internationale libérale
Les libéraux du monde sont en congrès à Abidjan. A l’ouverture de la réunion, le Président Ouattara, dont le parti (RDR) est membre de cette organisation, a indiqué que « le libéralisme est un projet de société, une vision du monde, un ancrage pour les sociétés qui se veulent plus fortes… Le libéralisme représente la grande espérance pour le monde, l’espoir de l’Afrique », rapporte Le Patriote. Il a aussi ajouté que « être libéral, c’est être humaniste, c’est veiller à ce que la production économique, la création de richesse servent d’abord et surtout aux citoyens… », à en croire Le Nouveau Réveil. Pour sa part, Fraternité Matin a écrit à la Une que Ouattara exalte les vertus de l’Etat de droit. Car il a dit : « Tous les citoyens sont égaux devant la loi ». Cette rencontre a été une occasion pour le Président sénégalais, Macky Sall, de présenter ses excuses à la Côte d’Ivoire pour les incidents lors du match Sénégal-Côte d’Ivoire. « Je demande pardon au peuple ivoirien. Ce qui s’est passé n’est pas sénégalais », a relayé L’Expression.
Violations des droits en Côte d’Ivoire
Selon L’Intelligent d’Abidjan, les experts de l’ONU, dans leur dernier rapport, ont accusé les Forces Nouvelles de Soro Guillaume d’avoir violé l’embargo sur les armes. « En 2009, elles portaient des uniformes de fabrication Marck. Le fabricant a informé le Groupe que les uniformes avaient été livrés au ministère de la Défense du Burkina Faso et du Benin », lit-on. Concernant ces mêmes forces, Notre Voie a sorti un rapport de Mme Wodié, datant de 2003, à l’époque où elle occupait le poste de ministre délégué aux droits de l’homme. On y lit « les crimes commis par la rébellion armée pro-Ouattara de septembre 2002 à janvier 2003 ». Pour tous les crimes, la justice va sévir, a répondu le Président Ouattara. Nord Sud Quotidien écrit que le chef de l’Etat a affirmé, hier devant les libéraux, que « la Côte d’Ivoire nouvelle, c’est aussi la promotion de la bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme, la lutte contre l’impunité ».
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