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Selon l’agence RIA Novosti, la fédération de Russie a annulé 20 milliards $ de dettes à l’égard de plusieurs pays africains en citant les propos de Vladimir Sergueïev, directeur du département des organisations internationales du ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie a aussi apporté un appui à différentes organisations internationales dont 50 millions $ à la Banque mondiale pour le financement de projet en Afrique subsaharienne.
Depuis quelques années plusieurs grandes entreprises russes essentiellement du secteur de l’armement, de l’énergie et des commodities opèrent en Afrique comme Gazprom, Rusal en Guinée, Alrosa en Angola ou plus récemment Lukoi en Côte d’Ivoire.
« En tant que productrice de minéraux, de pétrole et de gaz, la Russie voit un moyen de renforcer son rôle dans un monde multipolaire en investissant dans les ressources minières de l’Afrique. Actuellement, la Russie cherche à réaliser en Afrique, à travers le capitalisme, ce que l’Union soviétique n’a pas pu réaliser à travers le communisme » a estimé Tom Wheeler chercheur à l’Institut sud-africain des affaires internationales.
Avant la dissolution de l’Union soviétique, plusieurs pays africains étaient considérés comme ayant des orientations « socialistes » : Angola, Algérie, Libye, Zimbabwe, Guinée-Bissau, Ethiopie, Madagascar, Bénin, Congo Brazzaville, Mozambique, Tanzanie, Mali, Zambie, Cap-Vert, Guinée…
En 2011, le PIB de la Russie était de 1885 milliards $ pour une population de 141 millions d’habitants. La Russie occupe les premiers rangs mondiaux pour les ressources minières suivantes : gaz naturel (1er), pétrole (3eme), fer (4eme), potasse (3eme), diamants (4eme), orge (1er), pommes de terre (2eme)…
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