Le 4 octobre 2012, une manifestation pacifique de la JFPI est annulée par le pouvoir dramanien.
Le 15 octobre 2012, une manifestation armée de la population d’Abobo est autorisée avec la liberté de commettre des meurtres et sequestrations. Cette fois-ci, les stratèges de ces meurtres n’ont pu les faire endosser par les pro-Gbagbo, car la strategie consistait à avertir le maire d’Abobo [Adama Tounkara] en attaquant la centrale d’Azito qui se trouve dans le fief des pro-Gbagbo à Yopougon, mais sous sa responsabilité ministerielle et en faisant porter tout ceci par des pro-Gbagbo par l’attaque contre les FRCI dans un autre fief des pro-Gbagbo à Bonoua.
Pour votre gouverne la population d’Abobo était avertie plusieurs mois en avance de l’arrivée des billdozers dans leur quartier à travers des sensibilisations et mises à demeure. Elle se préparait donc à les accueillir.
Imaginez-vous un seul instant si cette manifestation armée avait eu lieu à Yopougon fief des pro-Gbagbo. Une serie de massacre, d’arrestation et de detention arbitraire allait être operée suivie d’accusations des pro-Gbagbo à Accra en connection avec les shebabs, les ansar dine et les talibans pour susciter une resolution de l’ONU contre les pro-Gbagbo.
Abobo nous permet donc de tirer les leçons de la démocratie dramaniène.
leçon 1: dans la democratie dramanienne les manifestations pacifiques sont interdites et les manifestations armées sont autorisées et garanties par la sequestration des autorités publiques.
Leçon 2: ce droit est reservé aux pro-dramane sous peine de sanctions par l’ONU.
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