Evénements d’Abobo, des leaders syndicaux se réfugient à Bouaké

Ils font des révélations et promettent de récidiver

Mercredi 17 octobre 2012 : l’horloge affiche 5 heures du matin quand notre téléphone sonne. Tiré du sommeil, nous constatons que l’appel est masqué. Après maintes hésitations, nous nous résolvons à répondre. Au bout du fil, un leader syndical du milieu du transport interurbain d’Abidjan bien connu des journalistes pour ses nombreuses sorties médiatiques. Après les salamalecs, il exprime le vœu d’une interview sur les évènements d’Abobo. «Frère, je viens de voir en ligne la Une de ton journal qui sera sur le marché ce matin. Il y a des choses à dire sur ce qui est écrit puisque je suis l’un des meneurs de ce que vous appelez ‘’rébellion contre le gouvernement et les FRCI’’. Je sais que tu es à Bouaké et souhaite te voir puisque j’ai lu l’un de tes articles. Ma seule exigence, tu peux l’enregistrer, mais pas de photo et pas mon identité. C’est pour ma sécurité. Rends-moi ce service», sollicite-t-il. Par réflexe de journaliste, la suite favorable préalable est donnée. Le temps de fouiner et prendre des précautions. Après quoi, la rencontre a eu lieu. Occasion pour lui et ses camarades de dire leur part de «vérité». Dans ce qui est convenu d’appeler la rébellion d’Abobo. Sans détours et sans gants, il se lâche et livre des secrets que l’IA a son tour livre à ses lecteurs et à l’opinion pour situer chacun sur la crise qui prévaut dans la commune-bastion du front anti-Gbagbo.

MTT

L’Intelligent d’Abidjan

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