Forum d’affaires franco-ivoirien : Les filières coton et anacarde se positionnent

DOUA GOULY Fraternité Matin

Mlle Alimata Soumahoro, coordonnatrice générale de l’Areca (photo: Doua Gouly)L’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (Areca) est présente au premier Forum d’affaires franco-ivoirien qui se tient du 14 au 17 octobre à l’Hôtel ivoire à Abidjan-Cocody.

Elle entend poursuivre sa politique de promotion des activités des filières coton et anacarde. La participation de l’Areca à ce forum s’inscrit, selon Mlle Alimata Soumahoro, coordonnatrice générale de la structure, dans la même veine que la mission qu’elle a effectuée à Cotonou (Bénin) dans le cadre de la 7ème conférence de l’Alliance africaine de cajou (Aca) du 17 au 20 septembre 2012. « Dans la capitale béninoise, souligne-t-elle, il a été question de rencontrer les industriels du secteur de cajou. Car, la Côte d’Ivoire ambitionne transformer d’ici 2015 la moitié de sa production de noix de cajou (400 000 tonnes) dont plus de 90% sont exportés à l’état brut ».
À Abidjan, l’Areca veut saisir l’opportunité que présentent les 120 entreprises françaises participantes à ce forum pour rechercher davantage de promoteurs dans les secteurs du coton et de l’anacarde. Les rencontres d’affaires B to B seront une occasion exceptionnelle pour les acteurs des deux filières pour nouer des partenariats avec des investisseurs étrangers. « Transformer au moins la moitié de la production nationale des noix de cajou d’ici 2015, est un objectif que nous a assigné le gouvernement, qui ambitionne la transformation de la totalité de la production ivoirienne à l’horizon 2020. Nous nous devons de chercher les partenaires qui nous aideront à réussir ce pari », ajoute Mlle Alimata Soumahoro.
L’Autorité de régulation a également participé du 25 février au 4 mars 2012, à la 49ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia). À ce rendez-vous important pour le monde agricole, l’Areca et les structures privées des secteurs coton et anacarde ont présenté les différents produits et sous-produits composant la chaîne de production et de valorisation des deux spéculations. À savoir, la transformation de la graine de coton aux pagnes et de la noix de cajou aux amandes grillées.

Les résultats de toutes ces actions sont déjà palpables au niveau de la production des deux spéculations. La Côte d’Ivoire consolide sa place de leader africain au niveau de l’anacarde avec plus de 400 000 tonnes. Pour ce qui est du coton, la production est en hausse par rapport aux deux dernières campagnes. Le rendement moyen de la campagne 2011-2012 qui est de 1000 kg, n’a pas été atteint depuis six ans. Par rapport à 2010-2011, cette production de coton graine s’est accrue de près de 50%. La bonne tenue des cours de la fibre de coton au niveau mondial ces dernières années, a permis de revaloriser le prix du coton graine au producteur. Ce prix a augmenté de 26,19% par rapport à la campagne dernière et de 50,42% par rapport à 2009-2010.
Notons que ce forum d’Abidjan qui n’est pas ouvert au public, se veut « le grand retour des courants d’affaires entre la France et la Côte d’Ivoire ». Il permettra des échanges directs entre les professionnels de plusieurs secteurs d’activité.
DOUA GOULY

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