Ouattara affirme son engagement à faire respecter les droits de l’homme

(Xinhua) — Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi à Yamoussoukro (centre, 230 km d’Abidjan) son engagement à faire respecter les droits de l’homme en Côte d’Ivoire après une décennie de crise militaro-politique meurtrière dans le pays.

« Dès ma prise de fonction après la crise post-électorale, j’ai engagé mon pays à travers diverses dispositions institutionnelles sur la voie d’un Etat de droit avec une lutte sans merci contre l’impunité, la réalisation d’une vie politique apaisé et la promotion d’une culture des droits humains », a déclaré Alassane Ouattara à l’ouverture de la 52ème session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) qui coïncide avec le 25ème anniversaire de cette institution.

Le président ivoirien qui reconnaît que son pays a connu durant la décennie 2000-2010, un « état catastrophique » des droits de l’homme a pris l’engagement que la Côte d’Ivoire va se « rattraper en une année ».

Il a souligné l’introduction des droits de l’homme dans les enseignements scolaires dès cette rentrée, sans compter les  » nombreuses réformes institutionnelles ».

« Les plus récentes concernent la Commission nationale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire qui doit être conforme aux principes de Paris, la ratification des conventions relatives à la réduction des cas d’apatrides », a-t-il cité entre autres.

En outre, a poursuivi Alassane Ouattara, « dans le cadre des rapports périodiques aux organes des Traités, la Côte d’Ivoire a soumis à la présente session son premier rapport sur les initiatives prises par le gouvernement pour mettre en oeuvre les dispositions de la Charte africaine ainsi que les contraintes auxquelles il a dû faire face ».

Il a précisé que c’est un premier rapport depuis 10 ans et que son pays sera présent à la 106ème réunion du Conseil des droits de l’homme pour « évoquer les efforts entrepris dans le sens de la promotion et de la protection des droits de l’homme ».

« Le retour de la Côte d’Ivoire au sein de la Commission, après une décennie, nous a permis d’apprécier l’immense travail accompli sur le terrain », a-t-il dit encore « convaincu du rôle éminemment remarquable » que la Commission joue dans le système africain de la protection des droits de l’homme.

La rencontre de la CADHP qui va durer deux semaines est un cadre d’échanges et d’évaluation de la situation des droits de l’homme en Afrique.

Elle donne l’opportunité de faire le bilan des progrès enregistrés dans la mise en oeuvre des droits et leur garantie par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

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