Cherté de la vie « Nos protocoles sont respectés » affirme Banzio

Lutte contre la vie chère Dagobert Banzio dresse un bilan: « Globalement, nos protocoles sont respectés »

Le 31 juillet 2012, le Premier ministre Ahoussou Jeannot réunissait à Yamoussoukro le corps préfectoral pour le mettre en ordre de bataille dans la lutte contre la cherté de la vie. L’administration du commerce devait coordonner cette mission. Plus de deux mois après les résolutions de Yamoussoukro, le ministre du commerce, Dagobert Banzio, était face à la presse le lundi 8 octobre à la chambre de commerce et d’industrie du Plateau pour situer l’opinion sur l’évaluation des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère. Pour le ministre du commerce, le bilan est positif. « Globalement, nos protocoles sont respectés », renchérit-il. Poursuivant, Dagobert Banzio soutient que les mesures de lutte contre la vie chère prises par le gouvernement ne sont pas des mesures prises en l’air, elles sont importantes et nombreuses. Les mesures prises par le gouvernement concernent la négociation et signature de protocole d’acteurs de l’activité commerciale notamment le riz, le sucre, le bétail… Revenant au protocole sur le riz et se basant sur les observations de septembre 2012, le ministre note que pour le riz de grande consommation appelé couramment « Denicachia », le protocole est respecté à 100%, même s’il reconnaît que cette qualité de riz est de moins en moins vendu à Abidjan. Pour le riz semi-luxe, le taux de respect est de 86% à Abidjan avec toutefois des disparités selon les communes. Au niveau du sucre, le ministre argumente que malgré la négociation des prix à la baisse, les prix restent assez élevés par rapport à d’autres pays. Se référant aux prix du lait concentré sucré, la tomate concentrée, l’huile de table raffinée, Dagobert Banzio assure que beaucoup d’efforts ont été faits. La lutte contre la fraude va s’intensifier et les mesures fiscales et parafiscales vont se renforcer. Le protocole de prix de la viande, lui, se heurte à la crise militaro-politique du Mali et à l’assainissement de l’abattoir de Port-Bouët qui est entré en vigueur. Cependant, le ministre se réjouit que les prix de la viande n’aient pas connu de hausse vertigineuse. Le ministre a en outre ajouté que les contrevenants à l’affichage des prix s’exposaient à des sanctions financières allant de 100000 à 1800000 FCFA. Aussi la phase répressive de la campagne a débuté avec 361 procès-verbaux adressés à des opérateurs. Au titre de la distribution de gaz butane, Dagobert Banzio avoue que c’est difficile à gérer, mais les opérateurs sont soumis au respect du prix homologué. Son ministère travaille sur la question, argumente t-il. Le ministre a conclu que les actions de son ministère ont permis de diminuer la fraude et d’avoir des informations sur le marché.

FO
L’Intelligent d’Abidjan

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