Hamed Bakayoko plaide pour l’allégement de l’embargo

 

Les Nations unies souhaitent l’accélération de la Réforme du secteur de la sécurité (Rss). Cette volonté, Dimitri Titov, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé de la paix, accompagné d’une forte délégation de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), l’a exprimée le vendredi 5 octobre 2012, au cours d’une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko au cabinet de ce dernier, au Plateau. « Je suis venu faire des observations sur la situation sécuritaire en Côte d’ivoire et éventuellement l’améliorer en tentant compte de la réconciliation et du désarmement », a-t-il expliqué. Puis, le fonctionnaire onusien a félicité le ministre d’Etat et les équipes en charge de la question des armes légères. «Aujourd’hui, la circulation de armes légères connaît une nette amélioration», a-t-il justifié. Il a d’ailleurs informé ses interlocuteurs que « 7 millions de dollars sont previsionnés pour la gestion de la politique de collecte des armes légères », avant d’annoncer que les Nations unies « envisagent la réduction de la taille de leur mission » en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Dimitri Titov souhaite que les reformes soient menées avec célérité. Il faut aller à l’essentiel », a-t-il martelé. Pour lui, des «efforts» ont été certes faits mais il est impérieux que l’Etat traite la « question du système parallèle de sécurité (dozos)». Outre cela, Dimitri Titov a appelé à une « bonne collaboration » des Polices de la sous-région notamment dans la « lutte contre le terrorisme et les stupéfiants ». A sa suite, le ministre Hamed Bakayoko a expliqué la politique du Gouvernement. Il a dit que prioritairement, celui-ci entend « développer et améliorer le niveau de vie des citoyens par des réformes sociales et économiques ». Il a indiqué au secrétaire général adjoint des Nations unies chargé de la paix qu’en matière de sécurité, le Gouvernement « s’efforce de travailler selon le standard des pays respectant les droits de l’Homme ». Toutefois, il a reconnu que la résolution des problèmes sécuritaires en Côte d’Ivoire « requiert l’expertise de l’Onu ». En outre, le ministre de l’Intérieur a plaidé pour un accès à l’équipement pour les forces de sécurité. « Il faut de la souplesse dans l’embargo qui frappe notre pays afin d’équiper convenablement les services de sécurité », aexpliqué le ministre Bakayoko.

Abraham KOUASSI (Stg)
Soir Info

Commentaires Facebook