César DJEDJE MEL Source: Linfodrome
Le gouvernement ivoirien veut se débarrasser de Amadé Ouérémi qui constitue un véritable problème pour lui.
Bonjour amis lecteurs. La revue de presse, aujourd’hui samedi 6 octobre 2012, vous partagera la situation à l’ouest du pays avec le cas Amadé Ouérémi, les enquêtes et procès militaires et de la célébration du franc CFA. Bonne lecture !
Le pouvoir veut déguerpir Amadé Ouérémi
Le gouvernement ivoirien ne veut plus de la présence du chef de guerre Amadé Ouérémi et de sa bande dans la forêt classée du mont Péko où ils se sont illégalement installés. Pour le faire partir, Soir info explique que le pouvoir a opté pour la négociation. Il s’est soumis à la demande du sieur Amadé qui lui a demandé de le laisser récolter son cacao avant de s’en aller. Ce qui lui a été concédé afin d’éviter à la population les effets collatéraux d’une intervention militaire. L’Inter croit savoir que pour obtenir le départ forcé de l’homme, le pouvoir veut utiliser la menace de la CPI qui veut mettre le grappin sur ceux du camp Ouattara qui auraient commis des crimes pendant la crise post-électorale. Recevant des autorités militaires des FRCI qui lui ont transmis le message du gouvernement, L’Intelligent d’Abidjan rapporte que le milicien a menacé et dénoncé une ingratitude. « Les gens oublient tout le bien que nous faisons. Les actions sociales que nous posons et la sécurité des populations qu’on assure ne sont pas reconnues par les uns et les autres ». Son départ se fera selon un calendrier bien établi, aurait-il obtenu. Le Temps voit en son attitude un défi au Président Ouattara. Pour qui se prend-il pour narguer un Etat ?, demande t-il. Pour lui un mercenaire burkinabé ne peut pas demander des conditions avant de céder les plantations qu’il a arrachées aux vrais propriétaires ? Si le pouvoir l’accepte, c’est parce que celui que le Président Ouattara a appelé à faire la guerre à Laurent Gbagbo est devenu un os dans sa gorge.
Procès militaire
Avant la comparution du général Dogbo Blé, lundi prochain, dans le procès sur la mort du colonel-major Dosso, Nord-Sud Quotidien a publié « la déposition révoltante » du général. « Non je n’ai tué personne. Je n’ai donné aucun ordre à un soldat d’abattre quelqu’un. Qu’on me prouve par écrit que j’ai donné l’ordre d’aller tuer un officier supérieur. Le 12 mars 2011, nous défendions la légalité constitutionnelle. Abidjan était pris par plusieurs bandes armées. Je n’avais pas le temps de donner des ordres à des soldats d’aller prendre et exécuter le colonel-major Adama Dosso ». L’Expression croit que le général Dogbo Blé sera noyé. Parmi ceux qui vont le faire, se trouve, en plus du sergent-chef Lago Léo qui l’indexe, le substitut du procureur militaire qui paraît maîtriser le dossier, affirme t-il. Si le sergent-chef Lago Léo soutient mordicus que le général Dogbo Blé est le commanditaire de la mort du colonel-major Dosso, c’est parce qu’il a des liens secrets avec le régime Ouattara, écrit Aujourd’hui. Il révèle qu’il est le beau-frère de Touré Mamadou, le conseiller du Président Ouattara chargé de la jeunesse, et aussi un ami de longue date de Koné Zackaria, l’ex-chef de guerre. Ajoutons que dans le cadre des enquêtes sur la mort du général Guéi, Soir Info fait savoir que les généraux Doué Mathias, Touvoly Bi et un ex-patron de la DST seront convoqués par le procureur militaire.
Célébration du Franc CFA
Fraternité Matin renseigne que le franc CFA, qui se définit comme le Franc de la Communauté Financière d’Afrique, se porte bien, 40 ans après la signature des accords de coopération monétaire entre les membres de cet espace. « Ils ont offert un cadre de stabilité macro-économique aux pays membres. Ils ont constitué un atout indéniable pour la consolidation des acquis de développement », a dit le Président Ouattara à l’anniversaire de cette coopération qui s’est déroulée en France. Et d’ajouter, selon Le Nouveau Réveil, « que l’heure de l’Afrique a sonné parce qu’elle doit jouer un rôle majeur dans la transformation de la structure de l’économie mondiale ». A cette tribune, Le Patriote indique que le chef de l’Etat ivoirien et le ministre français Pierre Moscovici ont reconnu que « le temps de l’exploitation outrancière des réserves africaines est heureusement révolu ». Quant à Le Nouveau Courrier, il est revenu sur la dévaluation du F.CFA en 1994. Un document qu’il publie tente d’expliquer comment la dévaluation est intervenue. Le duo Camdessus-Ouattara a poussé certains chefs d’Etats de la zone à l’accepter, accuse-t-il cette « fabrique de misère pour les masses africaines ».
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