Les patriotes en Europe créent une force politique d’opposition à Ouattara
L’idée a été lancée au cours d’une réunion à Paris, le vendredi 28 septembre dernier : face à la persistance de la répression du pouvoir Ouattara contre les opposants en Côte d’Ivoire, les patriotes ivoiriens vivant en Europe décident de sortir des méthodes classiques de protestations jusque-là observées par eux. Les marches, les meetings et toutes les campagnes de communication ont certes donné des résultats indiscutables, mais ces actions sont généralement organisées par des mouvements indépendants les uns des autres. Ce qui ne manque pas quelquefois d’exacerber les querelles de leadership entre ces différentes associations. Certains leaders patriotiques décident donc de ranger leur orgueil et acceptent de se fondre bientôt dans un mouvement unique à caractère politique. Une organisation qui, au-delà du nom qu’il voudra prendre plus tard, se fixe l’objectif clair de devenir très rapidement une force d’opposition politique au pouvoir d’Abidjan. A cette première réunion étaient représentés les deux CRI-Panafricain dont les leaders respectifs sont Abel Naki et Willy Bla ; COJEP-France était représenté par Zap Krasso ; Alain Toussaint, Boga Sako Gervais, Christine Zokou, Bidi Désiré et bien d’autres patriotes résidant en France et dans certains autres pays d’Europe y ont pris part. Le FPI-France a délégué son représentant de Lyon, Eric Traoré. L’idée est soumise à réflexion. Mais il a été convenu d’en faire la promotion auprès des autres membres de la galaxie patriotique de la diaspora. Et Genève se présente déjà comme une étape importante sur cette nouvelle voie. Deux manifestations s’y dérouleront le weekend prochain. D’abord le vendredi 5 octobre, une conférence du COJEP dont le leader, Charles Blé Goudé vit caché nulle part depuis le 11 avril 2011. Son adjoint, Martial Yavo, resté en Côte d’Ivoire, a été enlevé puis incarcéré à la MACA. Le COJEP, malgré tout, n’a pas décroché de la première ligne dans la lutte contre l’imposture en Côte d’Ivoire. La conférence dite par Jean Claude Gnahoua et l’avocat Séri Zokou sera suivie d’une grande marche de toutes les organisations patriotiques devant le siège de l’organisation des droits de l’homme à Genève. Evidemment ces deux manifestations visent le même objectif : dénoncer le silence de la communauté internationale devant les violations graves des droits de l’homme en Côte d’Ivoire sous le régime Ouattara. Les patriotes ivoiriens d’Europe le feront comme ils s’y sont engagés depuis l’implication grossière et partisane de cette communauté internationale dans la crise de notre pays. Mais Genève servira aussi à poursuivre les échanges sur l’opportunité de créer une force d’opposition comme envisagée par les participants à la réunion de Paris. Les initiateurs veulent en effet y aller avec méthode afin d’assurer la meilleure réussite possible à ce mouvement d’actions politique.
Dékos Badaud
Aujourd’hui
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