Plusieurs arrestations, après les attaques contre les forces de sécurité

Sampayo commandant FRCI Noé

Côte d’Ivoire: plusieurs arrestations, après les attaques contre les forces de sécurité

Une semaine après les attaques contre des forces de sécurité, à Noé à la frontière ghanéenne et entre Port-Boué et Grand Bassam en périphérie de la capitale, on en sait un peu plus sur les assaillants. Plusieurs arrestations ont eu lieu, et l’enquête se poursuit pour connaître l’origine des assaillants, et leur mobile. Ces attaques avaient provoqué la fermeture de la frontière ghanéenne par les autorités ivoiriennes.

L’attention des enquêteurs s’est essentiellement concentrée pour l’instant sur l’attaque de Noé, à la frontière ghanéenne. De source proche du dossier, les assaillants étaient une cinquantaine. Ils venaient du Ghana, c’est une certitude pour les autorités ivoiriennes. Ils seraient arrivés par petits groupes, plusieurs jours avant, et se seraient notamment réfugiés dans une forêt avant de mener leur opération.

Certains auraient réussi à s’enfuir et auraient été vus dans un camp de réfugié depuis, sept d’entre eux seraient morts dans les combats, dont deux retrouvés noyés dans le fleuve selon un de nos interlocuteurs. Parmi les morts, figure un pasteur soupçonné d’être le cerveau de l’opération. A ce stade de l’enquête, au moins quatorze arrestations ont déjà eu lieu.

L’attaque de Port-Boué qui, elle, s’est déroulée quelques heures plus tôt, le même soir, aurait été perpétrée par une dizaine d’hommes, pour la plupart habillés en civils, des assaillants qui se sont saisis de plusieurs kalachnikovs à la brigade de gendarmerie. Etaient-ils de simples bandits ou ont-ils agi en concertation avec ceux qui ont attaqué Noé ? Les circonstances sont toujours floues. Nous ne sommes pas catégoriques, confient nos sources.

Depuis en tout cas plusieurs réunions sécuritaires ont eu lieu entre l’état-major ivoirien, les forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire et l’Onuci, Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire. Objectif faire un point sur la menace, et voir comment adapter le dispositif sécuritaire.

Source: RFI

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