L’inter
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a poursuivi sa croisade de sensibilisation pour la paix dans la Commune d’Abobo.
A la tête d’une forte délégation ministérielle, Hamed Bakayoko a échangé avec les populations Atchan et Akyé sur la nécessité de tourner le dos à la violence pour relancer le développement de la Côte d’Ivoire.
« Les élections sont finies. La guerre est finie. C’est le temps du développement. Si nous manquons cette opportunité, notre retard sera profond », a fait observer le collaborateur du président Alassane Ouattara. Il estime que les attaques qui se multiplient depuis le mois d’août ont justement pour objectif de briser cet élan de développement. « Ils ont peur de laisser le Président Alassane Ouattara travailler car ils vous en avaient dit autre chose. Ils ont fini la refondation, ils sont passés au sabotage. Ils ne veut pas nous déstabiliser, ils veulent juste nous gêner », a déclaré Hamed Bakayoko.
Encore une fois, il a répété que ces attaques sont commanditées par des proches de l’ancien régime. L’essentiel, c’est d’aller à la réconciliation et de sensibiliser les jeunes. « Parlez aux jeunes », a recommandé le ministre d’Etat à la chefferie. Avant son allocution, le gouverneur du District d’Abidjan, porte-parole des Atchan et Akyé a traduit leur engagement dans le processus de paix et réconciliation. « Le peuple Atchan soutenu par le peuple Akyé condamne avec force les attaques », a déclaré Robert Beugré Mambé. Qui a surtout marqué le refus de ses parents de collaborateur avec tout citoyen aux ambitions déstabilisatrices.
Les Atchan et les Akyé, selon lui, sont des « populations militantes de la paix » et des « peuples pacifiques » par tradition et par culture. Ces deux peuples soutiennent et soutiendront toujours le président Alassane Ouattara, a conclu Beugré Mambé.
Hippolyte Oulaï
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