Des déplacés exigent les résultats des enquêtes
Par Séfora Etranou avec L.F.A. Connectionivoirienne.net 24.09.2012
Cela fait plus de deux mois que le camp des déplacés de Nahibly, à Duékoué, a été attaqué par des individus faisant au moins une dizaines de morts selon le communiqué officiel. Plus d’une centaine selon le mensuel français Le Monde Diplomatique dans son édition de septembre 2012. Depuis, le gouvernement ivoirien a ouvert une enquête pour situer les responsabilités sur cet acte horrible sans que les résultats ne soient connus à ce jour. Pareil pour les enquêtes promises par l’ONUCI. Face à cette situation, l’Association des victimes et déplacés de guerre d’Abidjan (Avigda), a exprimé son impatience et interpelé le gouvernement de Côte-d’Ivoire. Profitant du lancement officiel de la campagne d’informations dimanche 23 septembre 2012, à Abobo, le président de cette structure, Anon Christ Seydou Simplice, a dit sa part de vérité au regard des attaques subies par les déplacés de Nahibly. Pour lui, contrairement à ce qui a été dit, « aucun déplacés n’était armé ». « Le site n’avait aucune arme bien que des ex-combattants aient eu accès au site. Ils ont été désarmés et les contingents Jordaniens et Marocains peuvent témoigner », a-t-il dit. C’est pourquoi, poursuit-il, il urge que les résultats des enquêtes soient vite connus de tous « en attendant que des poursuites contre des présumés auteurs soient engagées ». « C’est pour prêter une mauvaise intention aux déplacés que l’on a avancé la thèse de combattants armés au sein du camp de Nahibly », a estimé le président de l’Avigda, qui a invité tous ses membres estimés à plus de 157.000 personnes à croire à leur indemnisation. « Le président Ouattara a promis 100 milliards aux victimes et déplacés de guerre. Nous pensons qu’il tiendra ses promesses et nous attendons qu’il agisse le plus vite possible », a dit M. Christ Seydou. Pour qui, cette promesse a trop « tardé ». Vu la précarité dans laquelle vivotent les personnes victimes de guerre». Encore une autre promesse non tenue qui rattrape son auteur, Alassane Ouattara.
Séfora Etranou avec L.F.A.
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