Paul Koffi Koffi a entrepris hier vendredi 21 septembre 2012, dans la matinée, le tour des postes des FRCI qui ont été secoués par des attaques armées un jour plus tôt. C’est au commissariat du 33ème arrondissement de Gonzagueville, sous-quartier de Port-Bouët qu’on a enregistré le plus de morts (2) que le ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la Défense, a fait une brève déclaration. « Il s’agit d’une simple attaque de bandits. Notre dispositif fait que les gangsters n’arrivent plus à opérer même dans la journée, alors qu’ils ont tenté d’opérer la nuit mais sont tombés sur nos forces. Ils ont donc tenté de sortir du côté du corridor sud (Gonzagueville) et ils ont été bloqués et les armes ont été récupérées. Toutes les armes au nombre de 3 ont été récupérées. Nous ne déplorons aucun mort du côté des FRCI, mais un médecin-militaire qui était dans les parages à Derrière Wharf a été tué par une balle perdue, un civil (qui serait le commissaire politique du RDR à Treichville, M. Ali Soumahoro) fauché aussi par des balles perdues figure au nombre des victimes et un assaillant a été abattu par nos forces. Je n’ai pas d’informations en ce qui concerne l’attaque de Noé, mais je peux vous assurer que cette attaque n’est pas liée à celles de Port-Bouët », a dit M. Koffi Koffi. Il a indiqué qu’il s’agissait de simples bandits qui, dans leurs opérations, sont tombés sur les FRCI. Le ministre a minimisé les incidents. Cependant, la qualité des militaires qui se sont déplacés sur les lieux, le Cemag (général de corps d’armée Soumaïla Bakayoko), le commandant de la gendarmerie nationale (général de division, Gervais Kouassi), le directeur général de la police nationale (Brédou M’Bia), les commandants des forces terrestres, aériennes et navales, le commandant Wattao, le général de corps d’armée, Michel Gueu, conseiller des questions de défense auprès du chef de l’Etat, même l’ancien commandant de théâtre de l’ex-président Laurent Gbagbo, le colonel Konan Boniface étaient sur le terrain. Selon des sources bien introduites en questions militaires, son expertise est demandée, car sa connaissance et son intelligence ne sont plus à démontrer. L’affaire est prise avec la plus haute importance, surtout que les cibles des assaillants, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ne sont pas des cibles banales. Même si le ministre a voulu banaliser la portée des attaques.
OG
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Forces spéciales et patrouilles dans la cité et aux frontières
Depuis hier nuit, le niveau d’alerte sécuritaire a été relevé. Les Forces spéciales et de nombreuses unités des Forces républicaines ont investi les principales artères et centres stratégiques de la capitale et de l’intérieur du pays pour rassurer les populations et neutraliser des assaillants éventuels qui ont tenté de multiplier les attaques à la faveur de la date anniversaire des événements de Septembre 2002, comme pour justifier et légitimer leurs attaques. La frontière du côté de Noé, au Sud Comoé, mais aussi la longue frontière Est et Nord-Est (Bondoukou, Bouna, Abengourou) ont été renforcées, en plus de l’espace maritime qui comprend plusieurs plans et nécessite d’importants moyens. Pendant ce temps, la vigilance ne baissera pas du côté de la frontière Ouest, car des miliciens seraient, malgré la bonne volonté du Liberia tapis dans l’ombre et toujours prêts à frapper malgré la présence de l’Onuci et la vigilance desFRCI.
C.K
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Les populations portent plainte contre les FRCI
Le commissariat du 33ème arrondissement a enregistré de nombreuses plaintes le vendredi 21 septembre 2012, au lendemain des attaques. Selon certaines personnes qui ont gardé l’anonymat, des FRCI chargées de sécuriser les lieux se seraient livrées à des actes répréhensibles. « Ils ont arrêté tous ceux qu’ils ont croisés vers 1h du matin. Ils leur ont fait lever les mains et les ont dépouillés de tous leurs biens. J’ai été délesté de mon portable, de ma montre et de près de 50.000 F que j’avais sur moi », a raconté J. Z. qui travaille au Port d’Abidjan. Des femmes ont indiqué que leurs fils enlevés cette nuit, avaient été libérés contre une rançon. « On nous a dit que des filles ont été violées dans les cocoteraies par des hommes en armes qui disaient chercher les assaillants qui ont attaqué leurs positions cette nuit », raconte Mme Lawani, une ressortissante nigériane. Interrogés, des policiers dudit commissariat ont reconnu que des plaintes avaient été déposées ce jour. Mais, à cause de la situation, elles ne seront qu’appréciées plus tard.
OG
Une selection de l’Intelligent d’Abidjan
Titre: J-ci.net
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