La fermeture unilatérale de la frontière avec le Ghana par le président Ouattara répond plus à une poussée colérique et à une manœuvre politique qu’à une exigence sécuritaire. S’il avait voulu faire montre de responsabilité et s’il avait été réellement préoccupé par le bien-être et la sécurisation des populations, il aurait du commencer par appeler son homologue John Mahama, pour mettre en place une commission paritaire Ghana – Côte d’Ivoire, afin d’étudier la possibilité de sécuriser la frontière commune. Les assaillants n’ont pas rempli des formalités de police et de douane pour venir attaquer et repartir. La frontière ouverte ou fermée n’y change rien. En plus d’avoir pris une décision qui s’avère être une grosse erreur diplomatique de la part de celui qui occupe les fonctions de président en exercice de la Cedeao, M. Ouattara fait supporter les conséquences de l’échec de son Etat défaillant aux populations civiles, aux transporteurs, aux voyageurs, aux hommes d’affaires. Un énième exemple de la gestion hasardeuse du chef de l’Etat depuis son accession au pouvoir.
Liberté et Démocratie pour la République (Lider)
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