(Commodesk) Dans la foulée de la conférence des ministres de l’Union africaine sur le développement de l’Afrique, la Côte d’Ivoire envisage de doubler la taxe sur les minières exploitant de l’or sur son territoire.
La Commission économique pour l’Afrique a noté à Addis-Abeba en décembre 2011 que malgré les bénéfices des minières étrangères exploitant les ressources du continent, les retombées pour l’Afrique sont minimes. Depuis, le Ghana étudie une taxe générale de 10% sur les revenus des minières opérant sur son sol, le Sénégal révise son code minier, ainsi que la Guinée et le Burkina Faso. La République du Congo cherche à rendre sa législation minière incitative et attractive. Le Sierra Leone dédie une équipe présidentielle spéciale à la renégociation des contrats miniers. C’est donc au tour de la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire hésite entre deux niveaux de prélèvement, 13 ou 19%, sur une assiette (base de taxation) de 500 euros par once d’or extraite, de manière à profiter des augmentations du cours de l’or. La taxe existante se base sur une assiette moitié moindre, et rapporte donc deux fois moins.
La révision toucherait l’australienne NewCrest Mining, La Mancha, cotée au Canada, la sud-africaine RandGold, et les nouvelles venues Occidental Gold et Endeavour.
La Côte d’Ivoire extrait 14 tonnes d’or par an.
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