Abidjan 1 élément de la garde républicaine abattu Bouaké 1 village attaqué 2 morts

Wattao, commandant adjoint de la Garde Républicaine

Le mardi 18 septembre 2012, la dépouille d’un élément de la Garde républicaine a été découverte sous le pont piéton du côté de l’Onu en Côte d’Ivoire, sur le boulevard de la paix, à Attécoubé à Abidjan.

Des informations recoupées indiquent qu’il s’agit du nommé Traoré Bakary habitant le « Quartier rouge» à Adjamé et précédemment garde du corps d’un de ses supérieurs hiérarchiques. C’est pendant qu’il était en poste chez son patron, que le soldat, habillé en tenue civile et armé d’une kalachnikov, aurait pris en chasse un voleur jusqu’à l’endroit où sa dépouille a été retrouvée. Qui a donc tué Traoré Bakary? Deux versions sont, pour l’heure, sur les lèvres. D’une part, l’on indique que le défunt aurait refusé de s’arrêter, quand des gendarmes le voyant courir, l’interpellent. D’autre part, l’homme serait plutôt victime d’un règlement de comptes entre lui et certains de ses collègues basés au Ciapol, à Attécoubé. Vivement que les investigations des gendarmes répondent aux interrogations.

Soir Info FOFANA Mambé

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A Bouaké des individus armés attaquent un village, deux morts

Le retour de la sécurité dans les ex-zones assiégées n’est pas pour demain. Le dimanche 16 septembre 2012, ce sont les habitants de Boukebo, village situé à une douzaine de Km de la sous-préfecture de Languibonou dans le département de Botro, qui ont fait les frais de cette précarité sécuritaire. Dans un braquage perpétré par des individus armés dans ce village, deux individus ont été tués. Le nommé Kouadio Kouamé Franck, natif dudit village et père de deux enfants, et l’un des bandits dont l’identité n’a pu être révélée faute de document administratif. Des témoignages recueillis, il ressort que le dimanche 16 septembre 2012, aux environs de 19 heures, deux individus armés de pistolets et de machettes ont fait irruption dans l’école du village abritant également les logements de maîtres.
C’est en ce lieu distant de 500 mètres du village que les bandits vont s’illustrer. M. Kamagaté Mamadou, instituteur, et sa famille, seront les premiers à subir le diktat des malfrats. Il raconte : «Dès qu’ils sont arrivés, ils ont demandé à tout le monde d’entrer dans la maison. Quand cela fut fait, ils ont fermé la porte. Leur pistolet pointé sur moi, les deux individus ont dit qu’ils sont venus prendre pour eux. Ils m’ont exigé 180.000 frs. Je leur ai dit que si c’est le bien mobilier qu’ils voulaient, j’étais prêt à les aider à le transporter parce que je n’ai pas d’argent. Quant au deuxième, il fouillait en ce moment la chambre conjugale. Ils ont pris les bijoux de mon épouse et tous les téléphones portables de la maison. Après quoi, ils nous ont enfermé tout en nous intimant l’ordre de ne pas crier». Une fois le forfait accompli chez le maître Kamagaté, cap a été mis sur le domicile du directeur de l’école. «Il était environ 20 heures quand les deux individus armés de machette et de pistolet, sont arrivés à la maison. En ce moment, notre papa suivait le journal télévisé et mes petits frères étaient à l’étude quand les chiens ont commencé à aboyer. L’un des bandits a aussitôt lancé sa machette pour effrayer le chien. Ils ont fait irruption dans la maison et ont tenu tout le monde en respect», a expliqué la fille du directeur de l’école, parti faire des courses à Bouaké. Faut-il le souligner, les bandits ne sont pas à leur premier forfait chez le directeur N’Goran Kra Lambert. L’année passé, à la même période, ils ont dépouillé les maitres de l’école en procédant de la même manière. L’un des fils du directeur ayant senti les menaces en provenance du salon, est sorti de sa chambre par la fenêtre pour alerter les villageois. Ceux-ci ont donc décidé de tendre leur filet pour cueillir les malfrats à la sortie de l’école. Mais, c’était sans compter avec les astuces des bandits. Partis opérer à vélo, ils se sont fait passer pour des jardiniers venant du champ, avec un pulvérisateur attaché sur l’engin. Ce qui a failli trahir la vigilance des villageois qui étaient embusqués dans les broussailles. Mais il a fallu la vigilance et le courage de l’infortuné Kouadio Kouamé Franck, qui s’est agrippé au vélo de l’un des suspects. S’ensuit alors une bagarre entre les deux, lorsqu’un coup de pistolet retentit. Le jeune Kouadio Franck reçoit la balle en plein cœur et rend l’âme aussitôt, selon les explications. Des échanges de tirs suivent, et le bandit meurtrier est lui aussi abattu. Son acolyte a pu prendre la clé des champs, et la battue organisée n’a pu permettre de l’appréhender. La gendarmerie de Botro alertée, a procédé au constat d’usage et autorisé l’enterrement des deux corps. C’est un village de Boukébo encore sous le choc, qui porte le deuil de son fils. Quant au député de cette circonscription électorale, l’honorable Diby Kouassi Albert, lui-même natif du village, il a appelé les autorités policières à poursuivre les enquêtes pour que non seulement le bandit en fuite soit arrêté, mais que des dispositions sécuritaires soient

prises pour freiner le banditism dans la localité.
Francis N’Goran à Bouaké
L’Inter

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