Xinhua
ABIDJAN – Le Coordonnateur national du projet ozone au ministère ivoirien de l’Environnement Valentin Nguessan Ncho a indiqué dimanche à Abidjan que 500 agents des douanes ont été formés et outillés pour identifier les importations illicites de gaz.
M. Ncho qui intervenait lors d’un entretien avec la presse à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, a précisé qu’en plus de contrôleurs des douanes, des contrôleurs du ministère du Commerce ont également été formés et équipés en vue de détecter les fraudes et anomalies au niveau des bouteilles de gaz.
« Les équipements mis à la disposition des contrôleurs leur permettent d’identifier la qualité des gaz que renferment les bouteilles, en vue de lutter efficacement contre le trafic illicite des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, prohibées par le protocole de Montréal adopté en 1987 », a-t-il expliqué.
Le coordonnateur national du projet ozone a relevé l’importance de la couche d’ozone qui constitue « l’écran qui protège la terre contre les rayonnements ultra violets du soleil ».
Pour le ministre ivoirien de l’Environnement, Rémi Alla Kouadio, la dégradation de la couche d’ozone représente l’un des problèmes écologiques les plus sérieux parmi ceux auxquels le pays se trouve confronté.
« Ce phénomène risque à la longue de provoquer plusieurs millions de cas de cancers de la peau et des lésions oculaires, un ralentissement de la défense immunologique du corps humain, une diminution de la production agricole et animale, une détérioration de la qualité de l’air, et une déstabilisation du climat », a-t-il prévenu, notant toutefois qu’il s’agit d’un problème maîtrisable.
La Journée internationale de protection de la couche d’ozone est célébrée tous les 16 septembre dans le monde.
Elle vise à mobilier les acteurs nationaux et internationaux à intensifier les actions pour la sauvegarde de la couche d’ozone qui joue un rôle protecteur pour les êtres vivants.
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