Côte d’Ivoire : pas de liberté de la presse pour l’opposition pro-Gbagbo !

Posté par Roland Machefer le 14 septembre 2012

Partisans du régime ivoirien imposé par les USA et la France : pour eux, la liberté d’expression et totale, à coups de machettes !

L’ordre mondialiste règne sur la Côte d’Ivoire ! Le pouvoir ivoirien, présidé par Alassane Ouattara, l’ami d’Obama et de Sarkozy, a décidé la suspension de six quotidiens proches de l’ancien président Laurent Gbagbo pour une durée d’une à deux semaines. Il s’agit du Temps, d’Aujourd’hui, du Nouveau Courrier, de Lg Info, du Quotidien d’Abidjan et d’Alternative. L’opposition à Alassane Ouattara est désormais muselée.

Les opposants au président Ouattara imposé par la force des armes et les « Communauté internationale » (les USA et leurs alliés), subissent de plus en plus les conséquences d’une répression qui a débuté par des massacres ethniques de grande ampleur lors de la prise du coup d’Etat qui a renversé le président Gbagbo.

Un autre quotidien, Notre Voie, le journal du Front populaire ivoirien (FPI), formation politique de Laurent Gbagbo, a déjà été suspendu. Les partisans de Laurent Gbagbo dénoncent « une dictature des plus féroces, des plus sauvages que la Côte d’Ivoire a jamais connue, même lors du règne du parti unique, même lors de l’intermède militaire avec le général Robert Gueï ».

Tous ces journaux sont suspendus pour avoir publié en quatrième de couverture des photographies représentant Laurent Gbagbo et ses proches emprisonnés, assorties de légendes mentionnant les postes de ministres occupées par certaines de ces personnalités pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011. Des photos que ne semble pas avoir toléré la présidence qui décide seule de ce qui doit paraître ou non dans les médias du pays. La pensée unique ouattarienne doit régner sur ce pays martyrisé par l’avidité des grandes puissances occidentales. A notre connaissance, aucune OBG occidentale n’a pour l’heure dénoncé cette atteinte à la liberté de la presse.

Cette répression de la liberté d’expression survient alors que la Côte d’Ivoire connaît de graves tensions ces dernières semaines, avec de très nombreuses arrestations de partisans de Laurent Gbagbo. Ces derniers dénoncent la mise sous tutelle de leur pays par un clan ethnique, agressif et suprématiste, allié de milices composées pour l’essentiel de criminels de grand chemin.

nationspresse.info

Commentaires Facebook