La rumeur de sa mort a fait le tour de la toile hier : «Le général Detoh Letoh est mort ». Nous nous sommes rendus tôt hier matin à la base navale de Locodjro où nous avons vu le chef d’état-major adjoint des FRCI. Detoh Letoh n’est pas mort, il est bel et bien en vie. La navette sur laquelle se trouvait le chef d’état-major adjoint des Armées de Côte d’Ivoire n’a pas chaviré. Detoh Letoh a échappé à la mort. Afin d’éviter une surcharge, des consignes, selon une source militaire, auraient été données aux aides de camp et gardes du corps des généraux et officiers supérieurs des FRCI qui étaient sur la même navette que leurs chefs, de prendre place sur la navette ‘’Elie’’ à bord de laquelle se trouvait le commandant des opérations de la Marine nationale, le colonel Sékongo Doulaye. C’est cette navette-là, qui a coulé sous le pont Félix Houphouët-Boigny alors qu’elle revenait d’une patrouille après minuit. Selon des spécialistes, ce type de navette prend 10 passagers plus les deux membres de l’équipage, soit au total 12 personnes. Alors qu’il y avait 15 soldats à bord de la navette ‘’Elie’’, d’où une surcharge de 3 personnes. Tandis que le groupe des généraux et des officiers comptaient 8 sur une autre navette. On aurait pu répartir les 23 passagers entre les deux navettes soit 12 et 11, ce qui aurait pu, selon notre source, éviter une surcharge. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Hier, Detoh Letoh et ses collègue ont échappé à la mort par noyade, parce que leurs gardes du corps et aides de camp avaient embarqué avec le commandant des opérations de la Marine dont la navette a chaviré. Avant de s’engouffrer dans son véhicule de commandement, Detoh Letoh a lâché ces mots, euphorique et à chaud : « : Je suis en vie, je respire, je vais manger à midi, je vais dormir, je vais continuer mon boulot et puis, j’ai l’impression que je vais durer longtemps sur terre ».
DV
L’Intelligent d’Abidjan
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