Par Le Nouvel Observateur avec AFP
L’ancien président américain Bill Clinton qui a enflammé la convention démocrate mercredi 5 septembre à Charlotte, a formellement investi Barack Obama pour représenter les couleurs du parti à la présidentielle de novembre. Retour sur son discours, une cinquantaine de minutes, longuement ovationnées par les 6.000 délégués du Parti démocrate réunis dans l’enceinte du Time Warner Cable Arena.
Les républicains, ou la « pagaille totale »
« A (la convention de) Tampa, l’argument des républicains contre la réélection du président était assez simple : nous lui avons laissé une pagaille totale, il n’a pas fini de tout nettoyer, donc virez-le et remettez-nous à sa place. »
Obama, le dynamisme et l’innovation
« Je préfère de loin l’argument pour la réélection du président Obama. Il a hérité d’une économie profondément dégradée, arrêté sa chute, commencé la longue route vers la remontée, et posé les bases d’une économie plus moderne, plus équilibrée, qui produira des millions de nouveaux emplois, de nouvelles entreprises dynamiques, et beaucoup de nouvelles richesses pour les innovateurs. »
Obama, redresseur de l’économie américaine
En réponse au candidat républicain et à son co-listier Paul Ryan qui martèlent depuis des jours « Etes-vous dans une meilleure situation qu’il y a quatre ans ? », Bill Clinton déclare : « Sommes-nous là où nous le souhaitons ? Non. Est-ce que le président est satisfait ? Non. Mais sommes-nous dans une meilleure situation que quand il a pris ses fonctions, avec une économie en chute libre, qui perdait 750.000 emplois par mois? La réponse est oui ! ».
Les républicains, cancres en économie
« Les politiques économiques républicaines ont quadruplé la dette avant que je prenne mes fonctions, et l’ont doublé après mon départ ».
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