(LIVE ici )La rédaction le 06/09/12 Le Nouveau Courrier
Le procès sur le fond concernant la demande d’extradition de Katinan Koné, porte-parole du président Laurent Gbagbo en exil au Ghana, dont la « tête » est réclamée à cor et à cri par le régime d’Alassane Ouattara, a lieu aujourd’hui. Hier, la « High Court » d’Accra s’est déclaré incompétente pour se prononcer sur cette demande d’extradition, tout en jugeant « légale » la détention prolongée de Katinan Koné, dans l’attente du jugement sur le fond qui a lieu aujourd’hui à « Osu Court ». Notre reporter sur le terrain et toute la rédaction du Nouveau Courrier vous proposent de suivre en quasi-direct cette audience de « tous les dangers ».
Mise à jour de 10 heures 51 – Le débat de fond sur l’extradition est reporté pour la semaine prochaine, le jeudi 13 septembre. D’ici là, a expliqué le président du tribunal, le gouvernement ghanéen doit fournir à la Cour toutes les preuves justifiant l’extradition de Justin Katinan Koné, insistant sur son statut de réfugié politique. Faute de quoi, Katinan sera libéré. En effet, le procureur ghanéen n’était en possession que d’un mandat d’arrêt et d’une demande d’extradition. Le tribunal a par ailleurs rejeté la demande de liberté provisoire déposée par la Défense, estimant que 14 jours de détention, ce n’était pas encore excessif. Katinan est reparti dans une 4X4 grise aux vitres teintées, en compagnie des agents du BNI – DST ghanéenne. Il a esquissé un sourire et a salué ses camarades du FPI en exil présents.
Mise à jour de 10 heures 34 – Les débats ont repris. Les avocats de la Défense ont plaidé la relaxe, brandissant les photos de Michel Gbagbo et d’autres personnalités proches du président Laurent Gbagbo battues à sang à l’hôtel du Golf, et mettant en garde contre ce qui pourrait être le sort de Koné Katinan s’il était renvoyé en Côte d’Ivoire. En retrait, les procureurs ghanéens ont lu l’article de la Constitution sur l’extradition et le non-refoulement, et ont expliqué qu’il était avant tout question d’analyser la demande du régime ivoirien. [Une erreur nous a fait écrire précédemment que la partie adverse (avocats du régime Ouattara) avait pris la parole, ce qui n’a pas été le cas. En tout cas, pas encore].
Mise à jour de 9 heures 38 – Alors qu’il attendait patiemment son tour – la « Osu Court » est un tribunal ordinaire qui juge plusieurs affaires dans la même foulée – assis au premier rang du public à côté de ses avocats, Katinan Koné a été appelé à la barre. A peine a-t-elle commencé que son audience est suspendue pour quinze minutes, le temps pour le juge de traiter d’autres affaires visiblement moins importantes. Le ministre Koné Katinan en profite pour s’oxygéner un peu dans la cour du Palais.
Mise à jour de 9 heures 26 – Le président du tribunal vient de faire son entrée dans la petite salle d’audience – elle peut contenir à peine une trentaine de personnes. Les débats débutent incessamment.
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