Presse: Ce que disent syndicats et patrons de la convention collective

Diarra Tiémoko Source: Soir info

Le rendez-vous du 13 septembre 2012, entre le président du Gepci, Amedé Assi, et les organisations syndicales représentées par, Gbato
« Mes impressions sont bonnes, au sortir de ces assises. Nous avons travaillé efficacement pour aboutir à des recommandations qui, je le pense, vont permettre à la presse de faire un nouveau bond …

En ce qui concerne l’application de la convention collective, j’estime que nous avons trouvé une solution intermédiaire qui est de nous renvoyer devant le Cnp, pour que les syndicats et nous puissions engager des pourparlers pour aboutir à un accord sur les conditions d’application de la convention collective. Le 31 août 2012, expirait le moratoire signé entre le syndicat, et nous. Il nous appartient de voir ensemble comment nous pourrons continuer les discussions avec le syndicat sous la supervision du Cnp, le 13 septembre, pour trouver une solution. Ce qui importe c’est de parvenir à trouver un accord avec nos travailleurs. Il est envisagé pour nous de revoir le point d’indice qui était à 1400 ». Ce sont les propos tenus par le président du Groupement des éditeurs de presse (Gepci), Amédée Assi Adon, au terme des assises des états généraux de la presse, le 31 août 2012, à l’Hôtel Président, à Yamoussoukro.

Quant aux organisations syndicales de la presse, à savoir le Syndicat national des professionnels de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) et le Syndicat autonome des agents de presse privée de Côte d’Ivoire (Saapci), elles ont, pour une fois, fait chorus relativement à la recommandation faite concernant l’application de la convention collective. « Pour nous, les états généraux n’ont pas été un échec parce que tous les experts et toutes les commissions, ont insisté sur la régulation économique des entreprises de presse comme condition de professionnalisation des médias. Les syndicats de la presse expriment leur totale satisfaction dans la mesure où, vous l’avez constaté, toutes les commissions à l’unanimité ont reconnu que la condition principale pour la professionnalisation des médias en Côte d’Ivoire, c’est l’application effective de la convention collective. Je crois que c’est une grande victoire. Nous devons tous nous satisfaire de ce travail. Les discussions sont terminées », s’est réjoui Gbato, au nom des organisations syndicales de la presse. Toutefois, « Nous devons dès à présent nous mobiliser pour mettre le Cnp devant ses responsabilités. L’avenir du secteur dépend du Cnp. Plus rien ne s’oppose à l’application de la convention collective ».

DIARRA Tiémoko

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