Réconciliation: Banny et Ouattara en tandem

Réconciliation nationale: Quand Banny rejoint le président Ouattara

Le Patriote

Renforcer le dialogue entre politiques. C’est l’idée défendue par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation depuis un certain temps. Pour le président Charles Konan Banny, un dialogue sincère et fraternel doit impérativement s’installer entre les acteurs politiques de ce pays. Le patron de l’institution qui est chargée d’aider les Ivoiriens à se réconcilier, estime que plus les politiques se parleront entre eux, mieux la réconciliation nationale se portera mieux. Car, selon lui, seule l’élite politique a véritablement les clés de la paix en Côte d’Ivoire. Le président de la CDVR est conscient de la délicatesse de sa mission. Pour lui, comme il a l’habitude de le répéter, la réconciliation nationale se fera avec toutes les filles et les fils de la Côte d’Ivoire. C’est en cela qu’il privilégie la méthode inclusive. Et dans cette méthode, les hommes politiques et les partis politiques occupent une place de choix. Pour que les politiques, selon lui, parviennent à instaurer un climat de paix et de confiance, il faut absolument qu’ils renouent avec le dialogue. « Il est absolument indispensable, quel que soit le mal que nous avons connu, de donner un contenu concret au dialogue. Je voudrais profiter de votre émission pour appeler à une initiation, une initiation pour faire en sorte que le dialogue revienne au centre des problématiques que nous connaissons.

Que le dialogue soit l’âme privilégiée. Et que nous acceptions de nous mettre autour d’une table. C’est un appel que je fais à tous les responsables et en particulier aux responsables politiques. Parce ce que, voyez-vous, la politique a été la cause ou a été considérée comme le prétexte à la crise. Les politiciens ont été parties prenantes de cela. Ils doivent être parties prenantes des solutions », a expliqué le président de la CDVR sur les antennes de la radio nationale, dimanche dernier. Le président de la Commission, en cela, propose qu’un dialogue national soit initié entre les acteurs politiques. Et cette initiative, selon lui, doit venir du président de la République. « Le chef de l’Etat a une initiative à prendre, mais j’imagine qu’il n’y pas de problème de son côté. Puisque, c’est lui qui a signé l’ordonnance pour la réconciliation.

Dans l’ordonnance, il est bien indiqué que le dialogue sera un instrument », a souligné le Premier ministre Charles Konan Banny. Mais optant pour une telle démarche, le président de la CVDR rejoint le chef de l’Etat qui ne rate d’ailleurs aucune occasion pour appeler à la concertation. A preuve, le dimanche dernier encore, lors de son arrivée à l’aéroport international de Port-Bouët, le président Alassane Ouattara, malgré les attaques ciblées dont a été victime la Côte d’Ivoire, a invité l’opposition à la table des négociations. « Ce n’est pas par la haine et la violence que nous allons résoudre nos problèmes », a-t-il sagement conseillé. Avant de réitérer son attachement à une réconciliation entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire. Mais dans la justice. En cela, Banny et Ouattara sont en phase. Pourvu que cet appel soit entendu.

Jean-Claude Coulibaly

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