Par SYLLA A. Source: Soir Info
La Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) a tenu une Assemblée générale ordinaire (Ago), samedi 25 août 2012, au Qg de campagne de Laurent Gbagbo à Cocody-Attoban. La réunion, présidée par Koua Justin, le Secrétaire national par intérim de la structure de la Jeunesse de l’ex-parti au pouvoir, a pris une résolution dont nous avons reçu copie.
« La Jfpi entend user de tous les moyens démocratiques pour faire barrage à l’arbitraire et aux méthodes (…) du régime Ouattara. A cet effet, elle envisage la tenue dans les prochains jours de sit-in devant les représentations diplomatiques des cinq Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu », lit-on dans la déclaration finale de cette Age. Les jeunes « frontistes » n’ont pas donné de date précise, mais ils entendent, au cours de ces manifestations, « dénoncer l’existence de camps de torture identiques à des camps de concentration (et) interpeller la communauté internationale sur les dérives (…) du régime Ouattara ». Koua Justin et ses camarades entendent, bien plus, « exiger de ses Etats, leur implication dans la volonté des Ivoiriens de jouir du droit à la vie, un droit fondamental prescrit par la charte des Nations Unies ».
A « la grande famille de la Jfpi », les participants à la rencontre ont recommandé de « rester sereine et imperturbable ». « Ne soyez ni effrayés ni épouvantés, car notre combat pour la reconquête des droits et libertés citoyennes est juste et noble. Ne vous laissez point envahir par la crainte et la peur, car c’est l’arme du régime pour nous contraindre au découragement et au silence. Mais jamais, nous ne renoncerons au combat démocratique pour qu’advienne une Côte d’Ivoire digne et souveraine. Restez donc à l’écoute des prochains mots d’ordre », a lancé l’Assemblée générale. Qui a aussi condamné les attaques du siège du Fpi et de Cyclone (société éditrice des journaux Le Temps et LG Infos), « l’arrestation arbitraire, l’enlèvement, la torture et l’assassinat des Ivoiriens partisans ou non du président Laurent Gbagbo, les perquisitions inopinées, et sans fondement légal ».
La Jfpi s’est, en outre, insurgée contre « les fausses accusations portées contre le Fpi dans les événements malheureux des dernières semaines, les interprétations tendancieuses des propos des responsables du Fpi faites par les membres du gouvernement Rdr, les graves atteintes à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire, les dérives totalitaires du régime Ouattara, l’utilisation des appareils de l’Etat pour inciter à la haine, à la violence, à la dérive tribale et religieuse ». La Jfpi a interpellé le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, exigeant « la libération immédiate et sans conditions de tous les militants enlevés et dont on est sans nouvelles depuis des semaines et de tous nos camarades détenus ».
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