Katinan pas extradé

Katinan attend d’être fixé sur son sort

BBC Afrique 26 août, 2012 – 12:05 GMT

La famille de Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté au Ghana, a indiqué dimanche attendre une décision du président ghanéen John Dramani Mahama sur son éventuelle libération.

“Nous attendons une décision du chef de l’Etat ghanéen, actuellement en voyage”, a déclaré à l’AFP un membre de la famille de Katinan à Accra.
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“Encore une fois, il n’est pas question d’extradition”.

Visé par un mandat d’arrêt international émis par Abidjan pour “crimes économiques”, Justin Koné Katinan a été arrêté vendredi soir par la police ghanéenne alors qu’il revenait de Johannesburg.

“Il a été entendu sur les accusations” du gouvernement ivoirien qui pense qu’il “serait impliqué dans les récentes attaques à Abidjan”, a expliqué ce proche.

La juge ivoirienne en charge du dossier était partie samedi matin au Ghana mais n’a pu le ramener dans la journée comme attendu par les autorités ivoiriennes.

“Des discussions sont en cours avec les autorités ghanéennes sur le principe et les termes de son extradition”, a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’agence Reuters.

Justin Kone Katinan était ministre du Budget pendant la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui avait fait plus de 3.000 morts.

Il avait obtenu le statut de réfugié politique au Ghana, mais restait un soutien vocal de l’ex-président Laurent Gbagbo et un critique d’un nouveau président Alassane Ouattara.

Son arrestation est survenue en plein regain de tension en Côte d’Ivoire, après une vague d’attaques meurtrières depuis début août contre l’armée ivoirienne.

Le gouvernement du président Alassane Ouattara a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo qui bénéficieraient du soutien d’exilés au Ghana.

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Alassane Ouattara mord la poussière à Accra. Le Ghana lui a officiellement signifié qu’il ne livrera pas l’ex argentier de Gbagbo, Koné Katinan, refugié politique. Fin donc du poker-menteur de ce dernier samedi d’août 2012.

Affaire Katinan – l’irritation du Ghana et du monde entier face à Ouattara

La Rédaction | Connectionivoirienne.net

En refusant de livrer KATINAN ce samedi, le Ghana ouvre une relative tolérance vis à vis de ses exilés Ivoiriens, mais exprime surtout une option politique soutenue par ses populations, des Ghanéens de plus en plus hostiles à la politique du gouvernement Ouattara. C’est la marque d’une réelle réserve face à l’attitude du gouvernement Ouattara, relativement à la réconciliation nationale et au sort reservé au Front Populaire Ivoirien [FPI]. Le Ghana bénéficie dans cette rébellion contre Ouattara du soutien de l’Afrique du Sud et de plus en plus de pays africains. Même la France et les USA se sentent désormais poussées à prendre des distances d’avec ADO, si le dialogue républicain direct ne prend pas forme.

Katinan Koné qui était contesté, jalousé, redevient un héros dans le camp Gbagbo !

Le FPI et c’est son plein droit légitime, trouve dans cette résistance internationale contre Ouattara, un ferment de mobilisation fournit par le pouvoir Ouattara lui-même. Désormais, la communauté internationale devient impatiente et pourrait manifester publiquement une mauvaise volonté, si le pouvoir Ouattara maintient la ligne intransigeante actuelle face à l’opposition FPI et l’opposition ivoirienne en genéral.

Dans cette situation, le PDCI semble fuir ses responsabilités. Oubliant qu’il est comptable aussi bien des échecs que des succès, Bédié ne réagit que lorsque Ouattara le consulte. Ce que ce dernier fait de moins en moins. Quand on l’interpelle, le président du PDCI s’en remet à Ahoussou [premier ministre sans réels pouvoirs], lorsqu’il [Bédié] ne lève pas les bras au ciel en disant, souvent en Baoulé: “Alassane voulait être président, qu’il montre ce dont il est capable.” Le Ghana et le monde entier savent tout ça, et sont décidés à empêcher Alassane Ouattara de n’en faire qu’à sa tête avec cette justice vindicative, sans aucune sanction pour les abus et criminels de son propre clan politico-militaire mono-ethnique.

“Plus 16 mois après le 11 avril 2011, seuls les pro-Gbagbo sont victimes des poursuites de Ouattara. Ce qui n’est plus acceptable pour les Ivoiriens dans leur écrasante majorité, ni pour les Ghanéens, ni pour les Africains, encore moins pour l’ONU et l’Union européenne.

Alassane Ouattara le sait désormais.

On peut affirmer ce samedi soir que l’entêtement de Ouattara dans le dossier Katinan, sonne les débuts de son isolement diplomatique.

La Rédaction | Connectionivoirienne.net

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Koné Katinan entre les mains de John Dramani Mahama [Les dessous]

14H01 GMT

Selon les toutes récentes informations, Koné Katinan serait en lieux sûrs au Palais présidentiel d’Accra et non plus entre les mains des services de sécurité ghanéens. L’affaire se jouerait en ce moment à un très haut niveau. Alassane Ouattara himself et ses réseaux, ne cesseraient d’insister auprès de son homologue Ghanéen, pour que ce dernier donne suite positive à l’extradition de Koné Katinan vers Abidjan. Ouattara aurait à cet effet dépêché, son ministre de la sécurité Hamed Bakayoko à Accra. Les réseaux pro-Gbagbo traditionnels sur le plan africain et à l’international, se sont aussi mis en branle, afin d’éviter cette extradition souhaitée de tout cœur par Alassane Dramane Ouattara. Jerry Rawlings en accord avec Thabo Mbeki et Zuma, a clairement indiqué son opposition à la demande d’extradition ivoirienne. Extradé ou pas, le sort de Katinan se trouve désormais entre les mains du chef de l’État Ghanéen, John Dramani Mahama comme nous l’indiquions en début de journée. Saura-t-il résister à la pression d’Alassane Ouattara  ?

Pourquoi Koné Katinan ?

Selon nos sources Katinan apparait en tête des pro-Gbagbo dont Alassane Ouattara souhaite l’extradition, la neutralisation totale. L’ex ministre du Budget, spécialiste en Finances, détiendrait les codes du “magot de guerre” des pro-Gbagbo. Le neutraliser, signifierait pour Alassane Ouattara couper une large partie des “vivres” aux hommes de l’ex pouvoir. La shortlist des “most-wanted” de Ouattara, contiendrait après la mise aux arrêts de Lida Kouassi, Koné Katinan [1er], Blé Goudé Charles [2e] et Bertin Kadet [3e].


“Quand Sekongo de Soro, parle d’éradiquer le FPI, comprenez que l’idée vient d’Alassane Ouattara relayé par le radical Amadou Soumahoro [SG du RDR], et non pas de Soro ou d’une quelconque autre personne. Ouattara tient à écraser le FPI, quels qu’en soient les conséquences et le prix pour la Côte-d’Ivoire. Soro et son clan jouent les radicaux anti-FPI juste pour plaire à Ouattara. C’est Ouattara le véritable blocage à la réconciliation et non quelqu’un d’autre. C’est lui !”

nous a confié une source diplomatique à Accra.

Dernière heure: 12H27 GMT

Selon nos dernières informations en provenance d’Accra, interpellé hier vendredi ensemble avec Damana Adia Pikass et une avocate bien connue dans les milieux pro-Gbagbo, à leur retour d’Afrique du Sud, le porte-parole de Laurent Gbagbo, le ministre Koné Katinan, aurait retrouvé la liberté ce samedi matin et “mis en lieux sûrs”. Rappelons que les deux premiers cités avaient été immédiatement remis en liberté après les trois interpellations pour “vérifications d’identité”. Plus de précisions suivront, restez connectés.

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08H38 GMT Accra – Koné Katinan interpellé, John Dramani Mahama va-t-il l’extrader ?

Par Connectionivoirienne.net avec le Journal de Connection

Il n’est sûrement pas à sa première interpellation depuis son exil au Ghana, mais à sa toute première depuis la récente disparation du président Atta Mills. Selon plusieurs sources, Koné Katinan, éphémère ministre du Budget du dernier gouvernement Gbagbo et actuel porte-parole officiel de ce dernier, a été interpellé hier vendredi à Accra-Kotoka International Airport par des policiers ghanéens, en provenance de l’Afrique du sud. Cette interpellation fait suite à une nouvelle requête faite par les autorités ivoiriennes, mettant le porte-parole de Laurent Gbagbo en liaison avec les dernières attaques, observées à Abidjan. Le ministre Douaty, incarcéré à la MACA dans le cadre des mêmes enquêtes, aurait lâché le nom de Koné Katinan. Cette interpellation, sur laquelle les milieux patriotes restent muets, sera-t-elle la bonne pour les “sécurocrates” du régime Ouattara en Côte-d’Ivoire ? Le quotidien RDR Le Patriote écrit à cet effet dans son édition de ce samedi: “Aujourd’hui même [samedi], le porte-parole officiel de Gbagbo sera extradé vers la Côte d’Ivoire par vol spécial”. John Dramani Mahama, le nouveau président Ghanéen par intérim donnera t-il son feu vert à cette extradition souhaitée de tout cœur par les services du premier policier ivoirien, Hamed Bakayoko ? Suivra-t-il l’exemple de son collègue Togolais Faure Gnassingbé, dans le dossier Lida Kouassi Moise ?
Connectionivoirienne.net

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Le week-end des grandes arrestations en Côte d’Ivoire

César DJEDJE MEL
Source: Linfodrome

Tous les journaux l’on annoncé, à l’exception des journaux de l’opposition qui sont en grève depuis hier, car l’information leur a été envoyée par la police militaire. « Le cerveau des opérations » de déstabilisation de la Côte d’Ivoire a été pris. Il se nomme Paul Weah, informe L’Expression. Paul qui est un libérien serait en Côte d’Ivoire depuis six mois à l’invitation des déstabilisateurs. Un des ses éléments nommé Faucon arrêté avec lui raconte que Paul n’était pas d’accord que les attaques aient lieu maintenant. Il a estimé que les armes dont ils disposent sont insuffisants pour prendre le camp et renverser le pouvoir Ouattara. C’est à Bingerville qu’ils ont été pris la Police militaire, relève Le Mandat. Il précise que Paul Woya, comme il l’a écrit, n’est pas un novice de la guerre. Ancien garde de corps de Samuel Doe, il a combattu aux côté de Sam Boukari et Fodé Sanko, puis de Maho Glofiéhi lors de la crise ivoirienne. Dans Le Jour Plus, il est dit que des autorités Ebrié ont plaidé pour la libération de leurs enfants enrôlés par Paul et qui ont été arrêtés.

Koné Katinan, l’argentier de Laurent Gbagbo, a été lui également épinglé au Ghana, à en croire Le Patriote qui titre : « fin de cavale pour un activiste notoire ». Il avance que l’ex-ministre sera extradé aujourd’hui par vol spécial. Ce scoop de dernière heure, Le Nouveau Réveil l’a pris avec un peu de distance en se posant la question : « Koné Katinan arrêté, hier, au Ghana ? ». Au moment où nous mettions sous presse, la nouvelle avait envahie la ville. Nous y reviendrons, a-t-il dit. Le sous-préfet de Gabiadji, Gnako Kaphet Aimé, n’a pas échappé non plus. Il été mis aux arrêts pars des éléments des FRCI, soupçonné d’être le complice des assaillants qui ont attaqué San Pedro. Des faits qu’il aurait reconnus, lit-on dans L’Expression.

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